Liste non exhaustive. Consultez le département concerné si le descriptif recherché ne figure pas ici.
Ce cours permet une initiation aux différentes fonctions critiques et politiques de l’art : engagement, morale, témoignage, critique institutionnelle, activisme, participation… De plus, le cours permet le développement d’une sensibilité particulière à l’égard des discours critiques autour de thèmes tels que le genre, l’économie et les discours post-coloniaux.
Une partie du cours est dévolue à la théorie, à la présentation de pratiques et aux discussions de groupe. L’autre partie se déroule en atelier, sur le terrain, en rencontres individuelles ou en petits groupes.
Apprentissage de procédés d’impression, analogues et numériques, ainsi que de l’impression sur des supports non conventionnels. Exploration des avenues de création offertes par les nouvelles technologies d’impression et les matrices numériques. Approfondissement de ses connaissances pratiques, théoriques et historiques des arts d’impression. Réflexions critiques sur l’image imprimée, son esthétique et sa mise en espace à l’intérieur d’une pratique personnelle et autonome. Conception, élaboration, réalisation et présentation d’un projet de synthèse.
L’approche interdisciplinaire de ce cours permet d’explorer diverses pratiques documentaires comme formes artistiques capables de construire et remodeler des réalités actuelles ou des épisodes de l’Histoire. Le cours permet aussi d’envisager et d’expérimenter les nouvelles pratiques documentaires dans leurs dimensions dialectiques et performatives, en ce qu’elles permettent la mise en scène des relations entre document, auteur et spectateur. Des discussions collectives autour de textes et la présentation régulière d’exemples et de stratégies provenant des arts visuels, du cinéma, du théâtre, de la danse, de la littérature, de l’architecture et des médias viennent appuyer un travail pratique d’expérimentation basé sur trois exercices courts initiant un projet individuel comme travail final.
Ce cours théorique et pratique propose de réfléchir aux approches commissariales qui sont intériorisées à même les pratiques artistiques. Les approches commissariales dans la création impliquent une interrogation des formats de l’exposition, qui représentent pour nombres d’artistes le terrain d’une pratique autodéterminée, engagée, critique et collaborative. Pour ces artistes, l’acte de création ne résulte pas uniquement de l’élaboration de formes à partir de matériaux bruts, mais s’additionne aussi de l’utilisation, de la réexposition ou de la reproduction d’œuvres réalisées par d’autres ; des éléments d’ores et déjà en circulation, à savoir « informés » précédemment à leur intégration. La structure du cours offre — sous la forme d’études de cas — un cadre de réflexion pour l’étudiant qui s’intéresse aux pratiques de l’exposition et à leur potentialité. Le travail en atelier vise à énoncer, puis à explorer comment une méthodologie de l’exposition peut se manifester au sein de la pratique de l’étudiant.
Introduction aux pratiques somatiques centrées sur la prise de conscience du corps en mouvement et l’étude des domaines d’application. Acquisition de connaissances concernant les structures et fonctions du corps dans leurs dimensions objectives et subjectives. Raffinement du sens kinesthésique pour agir avec une efficacité et une expression accrues. Analyse et pratique d’une ou plusieurs approches fondées sur les principes de l’éducation somatique (Alexander, Bartenieff, Body-Mind Centering, Feldenkrais, Pilates, etc.). Apprentissage des processus d’interaction synergique entre la conscience, le mouvement et l’environnement. Étude expérientielle de la corporéité.
Ce cours permet à l’étudiant de reconnaître et d’interpréter la majorité des danses traditionnelles du Québec, d’en connaître plusieurs variétés régionales, et d’en identifier les origines dès le 17e siècle. Le cours est majoritairement pratique (aux deux tiers) : on y développe ses habiletés motrices (pas et figures) afin de bien interpréter ce type de répertoire. Un tiers du cours porte sur l’ethnographie et l’histoire de la danse traditionnelle québécoise et des formes associées (Irlande, Écosse, Angleterre, France, États-Unis, Canada).
Cet atelier pratique offre une initiation au processus de création d’une police de caractères à travers les étapes suivantes: exploration formelle et définition d’une idée d’alphabet, dessin d’un jeu de signes minimum pour la langue française (minuscules, majuscules, chiffres, ponctuation).
Ce cours atelier propose une réflexion sur l’emballage en tant que média de communication et d’interaction. L’emballage est un artefact du monde de consommation actuel et propose une expérience qui transcende sa fonction primaire de contenant. Ce cours de type atelier est axé sur la pensée cycle de vie et aborde les projets selon les principes du développement durable. L’approche transversale de ce cours vise à intégrer le design de marques, le design d’objets fonctionnels et le design d’informations. Proposé en priorité aux étudiants de design graphique, il est aussi ouvert aux étudiants de design de l’environnement.
Initiation aux différents procédés et méthodes d’idéation en création publicitaire, conforme au rythme et à l’ambiance d’une agence. Les différentes spécialités du domaine de la publicité seront abordées, de même que le rôle des divers supports média. Les projets visent à favoriser la créativité dans le but de communiquer un message clair et mémorable tout en tenant compte de la stratégie de communication, des contraintes inhérentes au projet et du public cible.
L’atelier intensif de design d’exposition réalisée en collaboration avec l’université IUAV de Venise portera sur un projet de mise en espace d’une exposition portant sur l’ONG Emergency* dans son siège vénitien. L’atelier sera encadré conjointement par Luciano Perondi (IUAV), Emanuela Bonini Lessing (IUAV) et le professeur accompagnateur.
Étude des diverses composantes menant à un système graphique cohérent qui tient compte de l’expérience utilisateur. Analyse de l’aspect narratif d’une marque et de la complexité des systèmes identitaires évolutifs. Élaboration de systèmes visuels articulés et déclinables dans le contexte professionnel interdisciplinaire. Méthode de travail menant à un programme d’identité visuel rigoureux, efficace et conceptuel.
Atelier ayant pour objectif de permettre aux étudiants d’approfondir un des domaines d’intervention du design de l’environnement à l’échelle de l’objet par la mise en œuvre d’une synthèse des connaissances et des habiletés acquises en tenant compte de l’approche spécifique du design de l’environnement.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Atelier ayant pour objectif de permettre aux étudiants d’approfondir un des domaines d’intervention du design de l’environnement à l’échelle de l’objet intégré au contexte par la mise en œuvre d’une synthèse des connaissances et des habiletés acquises en tenant compte de l’approche spécifique du design de l’environnement.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Atelier ayant pour objectif de permettre aux étudiants d’approfondir un des domaines d’intervention du design de l’environnement à l’échelle de l’architecture par la mise en œuvre d’une synthèse des connaissances et des habiletés acquises en tenant compte de l’approche spécifique du design de l’environnement.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Atelier ayant pour objectif de permettre aux étudiants d’approfondir un des domaines d’intervention du design de l’environnement à l’échelle de la ville par la mise en œuvre d’une synthèse des connaissances et des habiletés acquises en tenant compte de l’approche spécifique du design de l’environnement.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Atelier ayant pour objectif d’aborder une problématique spécifique dont la réponse formelle pourra se matérialiser à plusieurs échelles d’intervention en simultanéité. Dans le cadre de cet atelier, le projet émanera d’une commande réelle dont la nature permettra de déterminer ses modalités de réalisation.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Ce cours fait appel à diverses approches pédagogiques selon la problématique abordée (séminaire, laboratoire d’expérimentation, exploration technologique, etc.). Familiarisation avec des idéologies ou des pratiques connues ou en développement. Analyse et critique d’une problématique spécifique qui n’est pas développée dans le cadre du programme. Cours à contenu variable. Conditions d’accès : Avoir réussi trente crédits.
Cet atelier de création, prenant appui sur l’analyse d’œuvres en histoire de l’art, en cinéma et en littérature, vise à prendre conscience au cours du processus de création scénique des différents niveaux d’images qui se cumulent: les images surgissant du texte ou du matériau de départ, les images d’ailleurs qui nourrissent comme source d’inspiration et celles que l’on ajoute, que l’on fabrique ou l’on invente pour le plateau. En somme, durant ce processus qui est souvent intuitif ou plus ou moins conscient, d’où viennent ces images, pourquoi les choisissons-nous et surtout comment les regardons-nous et en parlons-nous? C’est un atelier de recherche et de création pour développer à sa mesure le sens d’une dramaturgie des images. Conditions d’accès : Avoir réussi trente crédits.
Approfondissement des connaissances et habiletés acquises lors de l’Atelier de mise en scène I.
Développer des compétences en matière de direction d’acteurs à travers l’expérimentation de la lecture dirigée, la direction d’une improvisation et la construction d’une scène. Élaborer un discours critique sur les expérimentations en se basant sur les grandes théories du jeu de l’acteur. Chaque séance d’atelier est suivie d’un laboratoire d’une durée de trois heures.
Conditions d’accès : Être inscrit au baccalauréat en art dramatique (concentration Études théâtrales, Scénographie ou Jeu) ou à la majeure en Études théâtrales. Préalables :
Pour la concentration Études théâtrales : EST101X – Atelier de mise en scène I : Texte et pratiques de jeu. Pour la concentration Scénographique : EST3292 – Techniques de scène. Pour la concentration Jeu : EST2317 – Analyse dramatique et jeu
Ce cours aborde le thème de l’interdisciplinarité au théâtre en proposant un aperçu des recherches actuelles dans le domaine. Lié aux intérêts de recherche du professeur, son contenu, variable suivant les trimestres, développe un point de vue original sur la question dans un esprit de synthèse, d’approfondissement et d’ouverture. Cours à contenu variable. Condition d’accès : Cours réservé aux étudiants de la concentration Études théâtrales. Préalable(s) : FAM1110 Formes et fonctions du spectacle vivant II (du 18e siècle au 21e siècle).
Ce cours se penche sur les espaces scéniques ainsi que sur les espaces partagés par les spectateurs et la performance théâtrale. Différentes configurations d’espaces de représentation seront étudiées et mises en pratique. La partie théorique traitera différents modèles d’espaces scéniques qui ont marqué la pratique occidentale et dégagera les liens entre scénographie et dramaturgie dans des productions contemporaines. Ces connaissances seront mises en application dans des exercices pratiques qui exploreront les usages dramatiques de l’espace dans un contexte théâtral
Ce cours permet de découvrir et d’étudier différentes dramaturgies s’écrivant de par le monde. Le corpus d’œuvres à l’étude pourra avoir été défini par territoire, par auteur, ou encore par thématique. Lié aux intérêts de recherche du professeur, le contenu de ce cours, variable suivant les sessions, développe un point de vue original sur la dramaturgie dans un esprit de synthèse, d’approfondissement et d’ouverture. Situation(s) de la dramaturgie américaine d’aujourd’hui. Lecture et analyse d’une sélection de pièces américaines contemporaines et de leurs tradaptations
Initiation à l’écriture dramatique, en mettant l’accent sur ses composantes fondamentales: personnage, fable, dialogue et structure. Écriture de formes brèves. Apprivoiser les contraintes spécifiques imposées par la scène et la représentation et mettre à profit, au sein de l’écriture, les notions de situation de parole et de tension dramatique. Explorer divers niveaux de langage et réfléchir aux esthétiques que d’emblée, ils suggèrent. Apprendre à commenter des textes en chantier. Conditions d’accès : Être inscrit à la concentration Études théâtrales du baccalauréat en art dramatique ou à la majeure en Études théâtrales ou au certificat en création littéraire ou au baccalauréat en études littéraires
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique (l’interprétation des écritures contemporaines). Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Exploration de l’interprétation selon le genre, en tenant compte du casting de l’interprète et de ses ressources propres en termes de travail vocal, gestuel et physique, tout autant que psychologique, dynamique et social. Élaboration d’une partition de jeu orientant la lecture du spectateur en vue d’une sensibilisation à cette problématique spécifique. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables
Introduction à la voix chantée par des exercices collectifs et individuels. Initiation au travail avec partition. Approche d’un répertoire théâtral où le chant est inscrit dans l’interprétation d’un personnage. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Introduction à la voix chantée par des exercices collectifs et individuels. Initiation au travail avec partition. Approche d’un répertoire théâtral où le chant est inscrit dans l’interprétation d’un personnage. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Exploration et invention de techniques de création inspirées du hasard ou de l’aléatoire, dans la tradition de l’Oulipo ou des Stratégies obliques de Brian Eno. Les scénarios développés donnent lieux à de petites formes théâtrales, à la frontière du théâtre d’objets. La somme des travaux est immortalisée sous la forme d’un jeu de cartes.
Le cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Condition d’accès : cours concomitant : EST410X. Cours offert aux étudiants de deuxième année de la concentration Jeu. Préalable(s) : EST 2153 Voix et interprétation I; EST 421X Atelier public.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Condition d’accès : cours concomitant : EST410X. Cours offert aux étudiants de deuxième année de la concentration Jeu. Préalable(s) : EST 2153 Voix et interprétation I; EST 421X Atelier public.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Conditions d’accès : Cours concomitant : EST411X. Cours offert aux étudiants de troisième année de la concentration Jeu. Préalable : EST240X Travail d’interprétation I
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Conditions d’accès : Cours concomitant : EST411X. Cours offert aux étudiants de troisième année de la concentration Jeu. Préalable : EST240X Travail d’interprétation I
Préparation de scènes d’auditions pour la scène et la télévision. Synthèse des acquis de l’étudiant en interprétation. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Condition d’accès : Ce cours est destiné aux étudiants de la concentration Jeu de troisième année. Sur sélection seulement. Celle-ci s’effectue à partir de la présentation d’une scène devant un jury de professeurs de l’École. Les étudiants peuvent s’y présenter dès la troisième année, mais ils n’y ont plus accès après la quatrième année (calculée sur la base de la date d’admission). Avoir complété 60 crédits au moment de la sélection.
Séminaire thématique est un cours de perfectionnement en scénographie (éclairage avancé : lumière et mécanisation) auprès d’artistes ou d’artisans professionnels ayant des pratiques ou techniques spécialisées. Le cours vise à développer ou approfondir des habiletés conceptuelles ou techniques complémentaires à la formation obligatoire. Ce cours pratique vise la conception et la réalisation de projets scénographiques particuliers selon l’approche/la technique préconisée par l’artiste ou l’artisan invité. Le cours peut prendre la forme d’atelier de création, de démonstration ou de classe de maître. Ce cours de 15 heures est suivi de 15 heures d’atelier pour fins d’exercice, de répétition, etc. La formule de ce cours est intensive et les séances peuvent avoir lieu les soirs et les fins de semaines. Ce cours s’adresse en priorité aux étudiants de scénographie.
Séminaire thématique est un cours de perfectionnement en scénographie auprès d’artistes ou d’artisans professionnels ayant des pratiques ou techniques spécialisées. Le cours vise à développer ou approfondir des habiletés conceptuelles ou techniques complémentaires à la formation obligatoire. Ce cours pratique vise la conception et la réalisation de projets scénographiques particuliers selon l’approche/la technique préconisée par l’artiste ou l’artisan invité. Le cours peut prendre la forme d’atelier de création, de démonstration ou de classe de maître. Ce cours de 15 heures est suivi de 15 heures d’atelier pour fins d’exercice, de répétition, etc. La formule de ce cours est intensive et les séances peuvent avoir lieu les soirs et les fins de semaines. Ce cours s’adresse en priorité aux étudiants de scénographie.
Intégration des connaissances en interprétation dans le contexte d’un exercice public. Analyse réflexive sur le processus de création et du travail d’interprétation en grand groupe en fonction de la vision artistique d’un metteur en scène invité. Cours à contenu variable. Préparation aux exigences du stage d’approbation. Présentation devant un public.
Intégration des connaissances en interprétation dans le contexte d’un exercice public. Analyse réflexive sur le processus de création et du travail d’interprétation en grand groupe en fonction de la vision artistique d’un metteur en scène invité. Cours à contenu variable. Préparation aux exigences du stage d’approbation. Présentation devant un public.
Production d’une oeuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétitions, etc. Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST240X. Cours concomitant pour la concentration Scénographie : EST3400. Préalable(s) : EST421X Atelier poublic ou EST3450 Décor : le lieu de configurations multiples.
Production d’une œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétitions, etc. Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST240X. Cours concomitant pour la concentration Scénographie : EST3400. Préalable(s) : EST421X Atelier public ou EST3450 Décor : le lieu de configurations multiples.
Production d’œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours sera suivi d’un atelier de trois heures pour des fins d’exercices, de répétitions, etc. Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST 241X. Préalable(s) : EST 410X Production dirigée I ou EST 3450 Décor : le lieu à configurations multiples ou EST 3460 Costume : le personnage
Production d’œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours sera suivi d’un atelier de trois heures pour des fins d’exercices, de répétitions, etc. Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST 241X. Préalable(s) : EST 410X Production dirigée I ou EST 3450 Décor : le lieu à configurations multiples ou EST 3460 Costume : le personnage.
Exercice qui a pour but de placer l’étudiant dans le contexte de la représentation afin qu’il prenne connaissance de ses ressources sur le plan du jeu, de la scénographie et de la dramaturgie. Travail sur le personnage, l’espace et la mise en scène en fonction de la représentation. Cours à contenu variable en fonction du choix de l’œuvre et de l’approche d’un metteur en scène. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Condition d’accès : Cours réservé aux étudiants de la concentration Études théâtrales.
Atelier de jeu qui donne à l’étudiant l’occasion d’expérimenter la communication avec un public dans le cadre d’une « production sèche ». Travail à partir d’un texte dramatique (ou d’un montage dramatique) en fonction de l’étudiant. Cours à contenu variable en fonction de l’œuvre et de l’approche d’un metteur en scène. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Condition d’accès : Ce cours s’adresse aux étudiants de la concentration Jeu.
Les étudiants (acteurs) du département Théâtre qui ont terminé leur troisième année – incluant le cours TH2099 « Jeu devant la caméra » – pourront poursuivre leur apprentissage du jeu réaliste à travers des tournages à une caméra, en studio, de scènes de fiction dirigées et mises en scène par des étudiants (réalisateurs) de troisième année du département de Communication. Sous la supervision du professeur, les acteurs auront l’occasion d’approfondir leur jeu pour la caméra et les réalisateurs d’améliorer leurs habiletés en direction d’acteurs. De plus, tout en observant le travail de leurs confrères, tous les participants auront l’opportunité de parfaire leurs connaissances sur l’art de la mise en scène. Tout au long du cours, les acteurs auront l’opportunité de développer des personnages de plus en plus crédibles. En parallèle, les réalisateurs pourront élaborer des scènes de plus en plus précises et touchantes. Tous les paramètres de la mise en scène et de la performance des acteurs seront critiqués, commentés et évalués par le professeur : le niveau de jeu et la crédibilité du personnage, le cadrage et les déplacements dans l’espace.
Ce cours se veut une préparation pour les cours de conception de deuxième année.
Les différents médiums, leurs supports et leurs techniques seront explorés en classe et mis en pratique au cours d’exercices d’observation visant à développer des aptitudes en dessin et en couleur tenant compte des spécificités de la création en scénographie. Nous utiliserons ces connaissances pour étudier par le dessin, la relation corps, costume, espace, lumière, textile et couleur. Nous aborderons aussi les techniques de recherche au service des étapes du processus de création.
Ce cours vise l’acquisition de compétences spécifiques en ateliers pratiques interdisciplinaires et à accroître la polyvalence des étudiants. À travers les apprentissages disciplinaires, l’étudiant sera appelé à développer des compétences transversales, en vue d’expériences de création, de productions d’objets ou de spectacles. Connaissance pratique et expérimentation d’une approche particulière visant l’approfondissement de problématiques, disciplinaire et/ou interdisciplinaire, issue de l’évolution de la pratique professionnelle. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures, pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Atelier de création collective et de dialogue qui tentera d’examiner et de matérialiser l’espace géopolitique des identités québécoises à partir d’une analyse des divers collectifs artistiques ayant marqué la Révolution tranquille au Québec (1960-1972).
Cet atelier sera une expérience de vie collective. Il s’agira de créer une œuvre de nature participative (de la conception à sa diffusion) qui explore les espaces identitaires québécois. Pour préparer le groupe à cette grande aventure, nous réviserons l’héritage de la Révolution tranquille au Québec. Plus particulièrement, les collectifs artistiques et personnalités tel que Fusion des Arts, Main Mise, Nuit de la poésie, l’Infonie, Grand Cirque Ordinaire, etc.. Nos rencontres, axées vers la spontanéité, le jeu et le collectif, incluront : escapades, entrevues, visionnements de films et écoutes sonores, activités en groupe (danse, musique, poésie, méditation), etc. Une retraite dans la nature pour une période d’une semaine permettra de s’immerger intensivement dans la création de l’œuvre. L’atelier se clôture par une diffusion dans une institution publique de l’œuvre performative qui inclura la participation des spectateurs.
Il ne s’agit pas d’un cours magistral, les étudiants s’impliqueront dans la création des rencontres et participeront activement aux activités. L’atelier donnera aux participants les outils pour la création d’une œuvre interdisciplinaire, ainsi qu’une expertise sur les pratiques de collectifs artistiques québécois et des enjeux sociopolitiques soulevés à l’époque de la Révolution tranquille. Un apprentissage qui vise une réflexion critique sur les identités québécoises et le rôle de la culture et de l’artiste dans notre société actuelle.
Mot-clé: performance collective, construction identitaire, art & politique, Québec (1960-1972)
Atelier de production de la comédie musicale West side Story axé sur la danse. Ce cours vise l’acquisition de compétences spécifiques en ateliers pratiques interdisciplinaires et à accroître la polyvalence des étudiants. À travers les apprentissages disciplinaires, l’étudiant sera appelé à développer des compétences transversales, en vue d’expériences de création, de productions d’objets ou de spectacles. Connaissance pratique et expérimentation d’une approche particulière visant l’approfondissement de problématiques, disciplinaire et/ou interdisciplinaire, issue de l’évolution de la pratique professionnelle. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures, pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Atelier de production de la comédie musicale West side Story axé sur l’art dramatique. Ce cours vise l’acquisition de compétences spécifiques en ateliers pratiques interdisciplinaires et à accroître la polyvalence des étudiants. À travers les apprentissages disciplinaires, l’étudiant sera appelé à développer des compétences transversales, en vue d’expériences de création, de productions d’objets ou de spectacles. Connaissance pratique et expérimentation d’une approche particulière visant l’approfondissement de problématiques, disciplinaire et/ou interdisciplinaire, issue de l’évolution de la pratique professionnelle. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures, pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Ce cours vise l’acquisition de compétences spécifiques en interprétation et en création de personnages impliquant l’acteur en vue d’accroitre la qualité de l’écoute, l’audace de la réaction et la singularité, la personnalisation de la prestation spectaculaire. À travers les apprentissages disciplinaires, on cherche à augmenter la confiance afin de sortir l’acteur de sa zone de confort et de l’orienter vers un véritable engagement artistique, social et politique à travers la lecture du rôle et son interprétation. Approches particulières de Violette Chauveau et Éric Bernier. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures, pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Le cours sera réalisé dans la ville de Salvador, État de Bahia, au nord-est du Brésil. Le sujet central de ce cours est l’initiation aux éléments artistiques et techniques présents dans les arts vivants afro-brésiliens. L’objectif est d’offrir une formation théorique et pratique sur les éléments des manifestations afro-brésiliennes qui seront réutilisées par les étudiants dans leurs créations liées à la corporalité, l’imaginaire et la multiculturalité. Pendant deux semaines de stage international, ces étudiants auront la chance de connaître les ressources créatives de la capoeira, la percussion, le théâtre de rue, le théâtre social dans les quartiers défavorisés, les arts visuels du peuple afro-brésilien, la danse afro et la pluralité de manifestations culturelles de l’État de Bahia.
Ce voyage a pour objectif de faire connaître aux étudiants et étudiantes inscrits les lieux les plus importants de la culture antique, ainsi que les musées qui leur sont associés. Les sites grecs considérés sont ceux qui ont vu s’épanouir la civilisation occidentale et ils ont été choisis selon leur importance historique. Au cours de ce voyage d’études, on aura l’occasion de visiter les principaux musées et monuments relatifs à la culture grecque. Les objectifs scientifiques et pédagogiques assignés à chacune des activités créditées seront précisés lors de l’inscription.
Ce cours se passe principalement sur les sites d’expositions de la 55e Biennale de Venise, ainsi que dans d’autres lieux renommés, tels que le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana. Il permet aux étudiant.e.s de se familiariser avec l’art contemporain et actuel et de faire des analyses de visu d’œuvres d’art faisant partie des références dominantes et émergeantes de la scène internationale. L’étudiant.e, appelé.e à débattre, sera ainsi exposé.e à différents aspects de la critique d’art et aux conventions propres à ce type d’événement. En guise de préparation, les cours en classe permettront d’aborder l’histoire de la Biennale et la représentativité canadienne au fil des années. D’autres enjeux touchant la mondialisation, le nationalisme et le postcolonialisme seront également mis en perspective.
Ce voyage d’études en Italie offrira des visites des magnifiques villes où l’art et l’architecture de quatre siècles – du 14e au 17e – sont encore visibles sur le site même de leur création. En presque une dizaine de jours, nous visiterons les trois centres artistiques incontournables de la Renaissance et du Baroque: Rome, Florence et Venise. Dans la mesure du possible, d’autres villes, plus petites, seront incluses également (Sienne, Mantoue, Ferrare, Pise…). Ces visites nous permettront d’analyser les œuvres d’art – peintures, sculptures, bâtiments et environnement urbain – dans leur rapport au contexte historique et géographique, et de comprendre la culture de la première modernité italienne dans son immédiateté sensorielle vécue.
Ce cours offrira aux étudiants l’occasion de visiter la Biennale du musée d’art américain Whitney, ainsi qu’une série d’expositions et d’institutions dédiées à l’art contemporain et actuel à New York. Il permettra l’analyse de diverses problématiques concernant les formats de la biennale en lien avec des exemples internationaux et locaux. Il permettra de comprendre comment le succès d’une exposition, avec une dimension locale et globale, se traduit dans les discours institutionnels et les pratiques artistiques actuelles.
Ce cours offrira aux étudiant.e.s l’occasion de visiter une série d’expositions et d’institutions dédiées à l’art actuel à Montréal et au Québec, ainsi que la 9e édition de la Biennale de Montréal. Consacré à l’analyse d’œuvres d’art, d’expositions et d’approches curatoriales sur site, ce cours donnera l’occasion d’étudier les plus récents mouvements artistiques face aux transformations pratiques et théoriques que subissent actuellement le commissariat d’exposition et la muséologie. Le but sera de présenter un aperçu des courants actuels au niveau local et international et d’analyser une diversité de pratiques artistiques, de commissariat d’exposition, ainsi que les diverses politiques institutionnelles qui continuent de façonner notre compréhension du domaine culturel et de l’art actuel.
Ce cours propose un regard interdisciplinaire sur un des artistes « anciens » les plus présents dans la culture d’aujourd’hui, Michelangelo Merisi da Caravaggio, ou Caravage. À travers la combinaison d’analyses visuelles détaillées et d’une large contextualisation historique, nous essayerons de gagner une meilleure compréhension d’un artiste qui a suscité de son vivant autant de fascination que de rejet, et qui continue de nous interpeller quatre siècles après sa mort. Les lectures et les discussions couvriront les domaines principaux de la culture autour de 1600, tout en questionnant le concept de « contexte » lui-même. Nous examinerons l’utilité et les écueils d’une approche interdisciplinaire, et poserons un regard critique sur les méthodes de l’histoire de l’art et des disciplines voisines.
Ce cours constitue une introduction au phénomène de l’art rupestre dans le monde. Production culturelle et historique parmi les plus anciennes et les plus pérennes de l’humanité, l’art rupestre se compte par centaines de milliers de sites sur les cinq continents, certains sites étant inscrits à l’UNESCO en tant que patrimoine de l’humanité. Par les images plus ou moins complexes qu’elle affiche sur rocher, falaise, abri sous roche ou grotte, cet art offre en l’occurrence une fenêtre privilégiée favorisant l’accès à des visions du monde et des systèmes de croyances propres aux Premiers Peuples créateurs et utilisateurs des sites où ces œuvres sont exposées. De nos jours, si nombre d’œuvres rupestres sont observables in situ, d’autres sont présentées en musée ou par le truchement de sites Internet. Ce cours proposera donc d’aborder l’art rupestre en tant que phénomène mondial d’expression visuelle, tant sous l’angle historiographique qu’analytique, permettant ainsi à chacun d’en mieux percevoir la nature, la diversité et la richesse, d’en dégager ses particularités propres avant de pouvoir traiter des diverses théories et méthodes développées pour bien le documenter scientifiquement, l’étudier et l’interpréter, notamment du point de vue de l’histoire de l’art.
Étude historique de principales réalisations en caricature et satire graphique dans les arts visuels de l’occident depuis le XVIe siècle à nos jours, avec attention portée sur la circulation de l’image satirique à l’ère de l’imprimé et sa récupération par les systèmes de musées et d’archives nationales. Étude des vocabulaires et technologies de l’image satirique. Analyse historiographique des recherches ayant contribué à identifier le statut de la caricature et de la satire graphique en histoire de l’art.
Étude de la représentation de l’étranger, de l’exotique et de l’ailleurs dans l’art et la culture visuelle des empires coloniaux, principalement aux XVIIIe et XIXe siècles. Introduction aux discours esthétiques, scientifiques, racistes, anthropologiques et ethnographiques qui président à la visualisation de la différence et à la construction européocentriste de l’altérité. Analyse des codes de représentation visuelle et des régimes visuels utilisés pour documenter et décrire la rencontre coloniale, pour domestiquer et commodifier l’Empire, ainsi que pour traduire les ambitions impérialistes et civilisatrices des sociétés dominantes. A travers l’étude de figures, d’objets ou d’expériences qui adviennent dans un contexte historique marqué par la prolifération des images et des nouvelles technologies visuelles (culture de l’imprimé, dioramas, exhibitions, etc.), ce cours cherche à susciter la réflexion critique sur l’interdisciplinarité inhérente à l’histoire de l’art et la culture visuelle.
Les arts qu’on dit visuels ne sollicitent jamais que la vue; ils interpellent aussi les autres sensorialités que sont le toucher, l’ouïe, le sens postural, le sens kinesthésique, le gout, l’odorat. On considèrera dans ce cours les diverses manières dont les œuvres, d’époques et de styles variés, s’adressent polysensoriellement au corps de ceux qui en font l’expérience (artistes et spectateurs). L’objectif est de comprendre comment notre rapport à l’art est modalisé par la nature polysensorielle des œuvres.
Ce séminaire examine les fondements, les modes de conceptualisation et les évolutions épistémologiques et historiographiques de la discipline. À travers la lecture de textes phares traitant des théories historiques en arts visuels ou en architecture, les étudiants approfondiront leur connaissance des méthodes et discours qui ont façonné la discipline. L’étude de la formation de la discipline au XIXe siècle, l’examen de ses principales traditions et pratiques, aussi bien que la prise en compte de ses récentes remises en cause figurent au programme de ce séminaire. Les taxinomies et hiérarchies de classe et de genre, les catégorisations artistiques, les traditions nationales, l’apport des sciences humaines et l’interdisciplinarité dans les arts anciens et contemporains pourront ainsi être examinés.
Ce séminaire a pour but de proposer un survol (non exhaustif) des théories actuelles de l’image. Au début de la session nous reviendrons sur les principales théories qui ont marqué la pensée sur l’art au XXe siècle (notamment la psychanalyse, la phénoménologie et la sémiologie). Le reste du séminaire sera consacré aux théories les plus actuelles de l’image. Le concept de l’image retient l’attention de plusieurs auteurs contemporains en raison d’un renouveau du discours théorique. Certains postulent que l’époque du texte serait révolue et un nouveau « tournant iconique » se serait substitué au « tournant linguistique » des années 1960. En investissant tous les domaines de la réflexion sur l’image (de l’histoire de l’art à la philosophie, en passant par les sciences cognitives et sociales) les tenants du tournant iconique postulent que l’image possède un mode de fonctionnement propre qui n’est pas réductible au modèle linguistique. Il convient de comprendre ce nouveau paradigme en interrogeant les écrits des principaux auteurs concernés et en les confrontant aux pratiques artistiques, qu’elles soient historiques ou contemporaines. Les étudiant.e.s seront encouragé.e.s à s’approprier les théories qui leur semblent les plus pertinentes afin d’alimenter leurs recherches individuelles, quels que soient leurs champs de spécialisation.
Depuis l’apparition du système des beaux-arts au XVIIIe siècle, l’œuvre d’art possède une autonomie qui la distingue des autres productions visuelles (publicité, politique, journalisme, images amateurs…). Toutefois, plusieurs cas récents mettent en évidence que l’autonomie de l’œuvre est régulièrement remise en question au nom de la responsabilité de l’artiste. Il s’agira de savoir si cette dialectique entre l’autonomie de l’art et la responsabilité de l’artiste est récente ou si elle est aussi ancienne que le système des beaux-arts lui-même.
Quel est exactement aujourd’hui l’état des recherches sur le readymade ? Quelle compréhension pouvons-nous avoir maintenant d’un geste qui est considéré comme un moment inaugural de l’art contemporain ? Quelles traces peut-on en observer dans la production de ce début de 21e siècle ? L’influence et la rémanence du ready-made au fil du dernier siècle, l’état de la recherche et des discours toujours divergents à son propos – partagés entre une compréhension « conceptuelle » de l’opération qu’il constitue et une perception sensible et esthétique de l’objet en quoi il consiste –, voilà ce que ce séminaire se propose d’aborder en couvrant un large horizon de problématiques, de courants et de pratiques (appropriation et recyclage, place de l’objet, recours à la provocation ou au canular, passages entre art, production industrielle et culture populaire, pseudonymat et signature, controverse et cas de censures, etc.).
Le séminaire explore les liens complexes entre le territoire et la cartographie. De nos jours, avec l’avancée des technologies de géolocalisation et l’accessibilité de système d’information géographique (SIG), la cartographie est devenue une science quasi-exacte. À cette précision, s’ajoute l’omniprésence des cartes par le biais d’applications téléphoniques. Les cartes sont devenues des outils quotidiens qui semblent irrévocablement attachés au réel et il devient impératif de se rappeler l’aphorisme du philosophe Korzybski « Une carte n’est pas le territoire ». Les cartes ne montrent pas la vérité. Elles illustrent des intérêts politiques, sociaux et économiques. Elles effacent aussi certaines réalités, elles divisent, elles génèrent des conflits et elles construisent des identités. Mais surtout, le rôle de la cartographie ne se limite pas à représenter une image réduite de la réalité. De nombreux artistes, architectes et géographes ont produit des cartes qui modifient ou corrigent l’histoire, qui tracent des mondes impossibles ou des villes utopiques. Ces productions élargissent les potentialités et les méthodologies de la cartographie. Afin d’approfondir notre compréhension des enjeux actuels de la cartographie, le séminaire sera structuré par l’analyse et la présentation de cartes et de textes clefs. Chaque étudiant devra aussi produire une recherche qui sera développée tout au long de la session.
Depuis que le « sujet agissant » est revenu en force dans l’œuvre, nombreuses sont les interrogations concernant la nécessité de l’ancrer dans sa réalité sociale et politique. Ce séminaire portera sur des recherches et problématiques contemporaines en art, mais également sur des recherches et problématiques actuelles eu égard à la construction identitaire et à ses enjeux de même que de sa représentation.
Le séminaire permettra d’explorer comment les artistes et leurs œuvres, aux 20e et 21e siècles*, éclairent de façon particulière les transformations qui s’opèrent dans l’espace public et dans les formes de mobilisation sociale et politique. Profondément influencés par la société, les artistes témoignent de celle-ci; soucieux d’avoir une incidence sur leurs publics, ils contribuent à modifier les perceptions, les valeurs, les identités, etc. Plusieurs aspirent même à collaborer à une transformation politique concrète.
Par le biais d’analyses d’œuvres, d’une compréhension de la vision artisticosociale et artisticopolitique de certains artistes ou mouvements artistiques déterminants, et de l’apport de certains théoriciens, seront donc approfondis :
a) les paramètres de l’art soucieux d’avoir une certaine incidence politique et sociale; b) les débats et enjeux qu’il suscite à diverses époques; c) les transformations qui s’opèrent dans la conception même de l’art et de la mobilisation sociale et politique; d) les mutations de l’espace public et de l’action politique que révèlent ces transformations.
Une attention particulière sera portée à l’évolution des arts visuels. Cela dit, des œuvres et des artistes d’autres disciplines seront aussi mis à contribution lorsque leur influence aura été décisive sur la pratique et la réflexion de l’art engagé.
Événement de peu d’importance, sans portée générale ou appartenant à la vie quotidienne, le fait divers, s’il appartient au registre de l’activité journalistique, demeure un inclassable de l’information. Les annales de l’histoire conservent peu de traces des faits divers, ceux-ci ne possédant ni le prestige ni la portée de l’événement historique. Le fait divers constitue pourtant le sel de l’activité médiatique, depuis les « canards » du XIXe, ces feuilles volantes relatant crimes et catastrophes, jusqu’aux actuels tabloïds illustrés, clips télévisuels et autres vitrines macroscopiques des plus sordides affaires. Puissant catalyseur d’affects (compassion, plaisir, curiosité, identification), il est, du fait de sa valeur fantasmatique, un objet privilégié de la littérature, de la dramaturgie et de l’art contemporain.
Le présent séminaire entend interroger ce pouvoir de fictionnalisation du fait divers, moins en prenant appui sur des corpus d’obédience journalistique ou archivistique que sur des créations artistiques contemporaines usant de celui-ci. Les travaux en question sont ceux d’artistes (Bruno Serralongue, Pierre Huyghe, Angela Strassheim, Christian Patterson, etc.) pour lesquels le fait divers présente une valeur opératoire au regard des thèmes suivants : la valeur tutélaire du témoignage oculaire (Dulong, Feldman), l’indicialité et l’enquête (Xanthos, Ginzburg, Thouard), le réel fictionné (Rancière), la criminalistique (Reiss, Bertillon), l’événement mineur (Dosse, Arquembourg-Moreau). L’émergence récente de ces pratiques artistiques, corollaires d’une production littéraire réintroduisant le thème du fait divers (Carrère, Mauvignier, Jauffret, Danis), invite à analyser le statut de l’événement mineur dans l’art contemporain, essentiellement la photographie et la vidéo. En situant tout d’abord le fait divers dans une perspective littéraire et historiographique, ce séminaire engagera une réflexion sur les modalités de transposition de cette catégorie protéiforme de récit dans la création artistique contemporaine.
Le modernisme en art est généralement associé à un préjugé visuel et à une conception linéaire de l’histoire. Pourtant, il est un fait avéré que plusieurs « autres » pratiques artistiques populaires, marginalisées ou encore méconnues (l’art de la fibre, l’implication des artistes aux arts de la scène, l’iconographie du vaudeville, l’art des femmes ou l’art autochtone, par exemple) insistent également sur la validité de l’engagement polysensoriel, sur une certaine hybridité culturelle et sur les liens structurants de l’art avec un milieu en changement. Ces « autres modernismes » rejoignent paradoxalement les stratégies de métissage et l’accent sur la spatialité qui caractérisent notre condition contemporaine. Ce séminaire propose l’étude des enjeux esthétiques, politiques et historiographiques de ces « autres modernismes ». Les corpus d’œuvres étudiés seront principalement issus du champ de l’art canadien aux 20e et 21e siècles. Toutefois, la cohérence du cours repose sur l’étude d’approches conceptuelles contemporaines (les approches féministes, post-féministes et de genre, ainsi que les épistémologies autochtones en particulier, mais aussi les études dé-coloniales et les black studies) à partir desquelles les étudiants (es) seront invités (es) à proposer une lecture « actualisante » des modernismes. Ce faisant, le séminaire examinera les défis historiographiques que posent à l’histoire et l’histoire de l’art ces « autres modernismes ». En quoi et comment ceux-ci participent-ils au renouvellement des cadres théoriques et des catégories documentaires?
Ce séminaire s’intéresse aux politiques muséales et de patrimonialisation. Le séminaire permettra d’approfondir l’étude des théories du patrimoine «appliquées» aux divers champs de l’intervention, de l’animation, de la communication et de la gestion culturelles. Il vise à sensibiliser les étudiants aux diverses fonctions des institutions artistiques, aux procédés de mise en valeur et de médiation des objets, de même qu’aux questions de démocratie culturelle. Les processus d’institutionnalisation et de muséification de l’art moderne et contemporain, de même que les stratégies de collection et d’acquisition pourront également être étudiés.
L’art dans l’espace public visera à créer un lieu de réflexion sur les concepts d’art public et d’espace public. Ces concepts permettent une ouverture sur un nombre important de problématiques théoriques et méthodologiques contemporaines qui sauront intéresser autant les étudiants travaillant sur des corpus historiques que ceux travaillant sur des corpus contemporains et actuels, en arts visuels et en architecture.
Dans un premier temps, nous examinerons un nombre de conceptions de l’espace en général et de l’espace public en particulier. Nous toucherons alors des thèmes aussi variés que l’espace euclidien, la production de l’espace (matérielle, culturelle, politique et psychologique), la sphère publique, l’occupation de l’espace et la « gentrification ». Au cours de la deuxième partie du séminaire, nous nous intéresserons à certains rôles enjoints à l’art public. Nous discuterons donc de fonctions politiques et commémoratives de l’art, de l’in-situ, de la formation de lieux symboliques, de l’activisme, de l’art communautaire et des pratiques relationnelles et furtives. Il aura une visite au Bureau d’art public de Montréal afin de discuter avec les chargés de projets d’enjeux concrets de l’art public, ainsi que des exposés de recherche en cours de la part des étudiant(e)s.
Consacré à la théorie, la pratique et la politique de l’exposition et du commissariat d’exposition, ce séminaire donnera l’occasion d’étudier l’histoire ainsi que les transformations qui s’opèrent actuellement en histoire de l’art et en muséologie. Ce séminaire propose une étude de l’exposition comme enjeu artistique et social dans l’art des XXe et XXIe siècles, en considérant l’exposition comme objet d’intérêt commun à des artistes, commissaires et chercheurs. Depuis le XVIIe siècle, le format de l’exposition a englobé et médiatisé la conception de l’art pour le public. Elle est le produit hétérogène de plusieurs perspectives de pouvoir et de vision qui reflètent des discours culturels et des intérêts économiques à travers les œuvres d’art. L’exposition constitue un système de réseaux, de discours et d’institutions; elle peut s’appréhender comme une expression du pouvoir, de l’identité, de l’émancipation, du patrimoine et comme un divertissement.
Pour le certificat en scénarisation cinématographique
À la fin de ce cours, l’étudiant sera en mesure de saisir les conceptions du cinéma que se font les cinéastes à travers leurs écrits et de situer leur production écrite dans le contexte plus large de leur oeuvre cinématographique. Pour ce faire, il se sera familiarisé avec les réflexions écrites de différents cinéastes sur leur art et leur conception du cinéma. Compréhension des documents écrits de cinéastes qui portent sur l’acte créateur au cinéma, mais aussi plus précisément sur leur conception de l’art cinématographique et de leur travail telle qu’exprimée dans ces écrits. Analyse de différents objets (essais, entrevues, articles, journaux personnels, carnets, notes documentaires) qui permettent d’appréhender la dynamique créative qui sous-tend leur conception de l’art cinématographique. Analyse et comparaison des conceptions singulières de leur art à partir de ces documents.
Pour le certificat en scénarisation cinématographique
À la fin de ce cours, l’étudiant sera en mesure de saisir les conceptions du cinéma que se font les cinéastes à travers leurs écrits et de situer leur production écrite dans le contexte plus large de leur oeuvre cinématographique. Pour ce faire, il se sera familiarisé avec les réflexions écrites de différents cinéastes sur leur art et leur conception du cinéma. Compréhension des documents écrits de cinéastes qui portent sur l’acte créateur au cinéma, mais aussi plus précisément sur leur conception de l’art cinématographique et de leur travail telle qu’exprimée dans ces écrits. Analyse de différents objets (essais, entrevues, articles, journaux personnels, carnets, notes documentaires) qui permettent d’appréhender la dynamique créative qui sous-tend leur conception de l’art cinématographique. Analyse et comparaison des conceptions singulières de leur art à partir de ces documents.
Plus précisément, dans le cadre de ce cours consacré au thème du cinéma comme enfance de l’art, nous verrons comment certains cinéastes conçoivent leur travail en fonction d’une filiation artistique, voire artisanale, les liens qu’ils font entre leur travail et la poésie, le théâtre, la musique et la peinture, de même que leur rapport aux maîtres.
Depuis ses tout débuts, le cinéma entretient avec la catégorie du « réel » un rapport privilégié. De par la nature du médium, le cinéma est réputé saisir le réel et l’enregistrer, tandis qu’il inaugure un nouvel espace pour l’imaginaire. Les fictions qu’il propose n’échappent pas à une certaine fonction documentaire, ce que François Niney appelle « le principe documentaire » du cinéma (L’épreuve du réel à l’écran, 2002). Depuis longtemps les cinéastes ont donc exploité cette tension entre le réel et la fiction, entre la fable du monde et sa documentation. Certains ont parfois même fait reposer leur travail sur ce point de bascule où les genres de la fiction et du documentaire perdent leurs repères. Nous nous intéresserons donc aux réflexions et aux oeuvres de cinéastes qui s’interrogent sur le cinéma à partir de ces enjeux. L’utilisation de l’archive dans la fiction, le maillage entre le vécu du cinéaste et ses films, l’autobiographie filmique, la résistance du réel à l’écran et les contraintes de la création cinématographique mises au profit d’une conception poétique du cinéma.
Dans ce cours, nous travaillerons les textes de Louis-Ferdinand Céline, romans et pamphlets, pour nous mettre à l’écoute de cette invention verbale qu’est l’écriture célinienne. La voix célinienne est musique, temps, chronique, ressassement, digression, éclats. Blessé de la Guerre de 14, puis embarqué volontaire aux premières loges de l’Histoire qui n’en finit pas de se déchaîner, Céline se fait le romancier-chroniqueur des horreurs de l’Époque. Si Céline a voulu débusquer le mensonge du Verbe, il n’a pu le faire qu’en tant qu’écrivain, c’est-à-dire dans un travail de subversion de la langue par le rythme, la pulsion, le corps, par la mise à vif insistante du pouvoir dévastateur et créateur de la lettre sujette à la torsion, au détour, à l’agglutination, à l’inversion, à la rupture et à la broderie, ce que Céline appelle le style.
Étudier l’oeuvre d’Émile Zola, c’est tout autant se pencher sur Émile Zola penseur social, Émile Zola observateur des moeurs, Émile Zola critique et critique d’art. Nous consacrerons notre attention et nos analyses sur des romans du cycle des Rougon-Macquart, ainsi que sur quelques morceaux choisis afin de déterminer l’originalité du « roman zolien » comme vision du monde, comme théorie et pratique simultanées du roman, en cherchant à situer Émile Zola dans son siècle, en rapport avec la vie littéraire (mouvement naturaliste), la vie artistique (les peintres impressionnistes qui furent ses amis) et la vie politique.
S’initier à l’univers de Jorge Luis Borges (1899-1986) par l’étude de ses essais, ses poèmes et ses nouvelles. L’accent sera mis sur l’analyse de ses nouvelles en tant qu’expériences de pensée. La perspective privilégiée sera l’étude des tensions qui sous-tendent l’œuvre de Borges : essai-fiction, praxis-théorie, civilisation-barbarie, prédécesseurs-successeurs, marginalité-universalité. Finalement, l’analyse s’attardera sur la diffusion des idées borgésiennes dans d’autres champs culturels, en particulier le discours scientifique et le cinéma.
Pour les étudiants du baccalauréat seulement
Lecture du roman À la recherche du temps perdu publié de 1912 à 1927. Présentation de la langue et de l’univers proustiens. La vocation de l’écriture sortie d’une tasse de thé nous conduit à saisir l’art de la métaphore à partir de la sensation: goût de la madeleine trempée dans le thé, odeurs des aubépines, bruits de cuillers sur la porcelaine, pavés inégaux. La métaphore est par essence dans le corps, l’expression du temps, perdu, retrouvé. Ainsi travaille la mémoire (et l’écriture): elle rapproche deux moments analogues et nous restitue l’un dans l’autre. La phrase de Proust est comme une descente, couche par couche, vers la révélation.
Ce cours proposera un parcours de lecture des quatre grands romans d’Aquin, ainsi qu’une sélection importante de ses nouvelles et essais politiques. L’intention est d’embrasser l’ensemble d’une œuvre qui, si l’on excepte Prochain épisode, demeure paradoxalement mal connue, malgré le statut mythique de l’auteur. Trois grands axes orienteront la réflexion : 1. Le problème de l’articulation des démarches politique et littéraire d’Aquin qui donnent l’impression – peut-être trompeuse – de diverger après 1965; 2. La mise en scène récurrente (voire obsessionnelle) dans l’œuvre de certains motifs autobiographiques; 3. La figure de l’anamorphose comme procédé de composition et principe d’interprétation du texte romanesque.
Molière, par sa vie, par ses œuvres et par sa mort constitue une figure mythique dans l’univers du théâtre. La notion de figure servira précisément de guide dans notre examen de sa vie et de son théâtre. Ses pièces, portraits féroces des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie, nous font découvrir un dramaturge préoccupé par l’art, par la condition féminine et par l’abus de pouvoir. De plus, sa pratique théâtrale – il était comédien, écrivain et metteur en scène – sert de clef pour la l’appréciation d’un genre – la comédie – auquel il a donné ses lettres de noblesse. La compréhension de Molière en tant que figure nécessite aussi l’étude des répercussions d’une vie et d’une œuvre devenues mythiques. Pour ce faire, nous nous pencherons également sur certains rapports et sur certaines œuvres marquantes : entre autres, Molière vu par le Québec, la biographie imaginée de Boulgakov et La Mort de Molière de Robert Wilson.
Ce cours propose à l’étudiant,e de découvrir différents aspects de la production littéraire de Jack Kerouac (1922-1969) : les romans de la route, l’imaginaire de la « beat generation », Kerouac comme poète, l’Amérique chez Kerouac, Kerouac et le jazz, etc. L’étudiant,e sera aussi invité,e à étudier l’impact de Kerouac dans l’imaginaire américain et les manifestations culturelles contemporaines de son influence.
Présenter la dimension américaine (au sens continentale) de l’œuvre de Victor-Lévy Beaulieu. Examiner la signification des modèles canoniques (états-uniens, québécois et européens) et de leur recyclage dans la production beaulieusienne. Étudier le travail générique opéré (du roman au théâtre en passant par les genres forgés, comme la lecture-fiction) par Beaulieu en lien avec sa volonté d’écrire une épopée québécoise et de répondre aux innovations formelles retracées chez ses modèles. Prendre en compte les tensions constitutives de l’œuvre entre le continental et le national. Analyser la trajectoire de Beaulieu (formelle, thématique, institutionnelle, éditoriale), de la Révolution tranquille aux écritures contemporaines. Il s’agit d’évaluer le travail d’anthropophagie culturelle pratiqué par l’écrivain, et de l’associer à la variété de ses modèles littéraires, à ses « lectures voraces » et à un genre particulier qu’il a développé, la lecture-fiction, qui lui a permis de publier quelques-uns des plus grands textes québécois.
Pour le baccalauréat en études littéraires
Ce cours consiste en une réflexion d’ensemble sur l’oeuvre de Gombrowicz, en privilégiant le Journal et ses quatre romans principaux. C’est d’abord l’aspect agonistique de l’oeuvre de cet écrivain qui sera analysé, ce qui nous obligera à passer par la question de la forme ainsi que par les diverses modalités du comique (grotesque, ironie, burlesque). Nous tenterons en outre de faire dialoguer l’oeuvre de Gombrowicz avec celle d’écrivains passés ou contemporains comme Rabelais, Witkiewicz, Sartre et Borgès.
S’étendant sur près de soixante ans d’écriture, l’oeuvre de Michel Tremblay est divisée en plusieurs grands cycles, le cycle des Belles-Soeurs, les Chroniques du Plateau Mont-Royal, Le Gay Savoir, Les Cahiers de Céline, La diaspora des Desrosiers, mais elle ne s’y réduit pas, l’écrivain ayant écrit aussi des contes, des adaptations d’oeuvres étrangères, des chansons, comédies musicales, scénarios de films et un opéra. L’objectif du présent cours est de proposer une traversée de cette oeuvre qui rende compte a) de sa contribution à la cartographie du Montréal imaginaire à travers sa reconstitution du Plateau Mont-Royal de l’immédiat après-guerre; b) de sa contribution au renouvellement de l’écriture dramatique québécoise et à son rayonnement international; c) de sa démarche autobiographique qui, à travers le personnage de Nana, prend la forme d’une généalogie familiale rétrospective couvrant l’entièreté du vingtième siècle. Véritable comédie humaine, l’oeuvre de Tremblay ne saurait être saisie dans sa totalité en un seul trimestre. Nous étudierons une douzaine d’oeuvres (dramatiques et narratives) qui, depuis les Contes pour buveurs attardés jusqu’à Encore une fois si vous le permettez, offrent la possibilité de saisir les contours et les enjeux de cet univers exceptionnel.
Ce cours se donne pour objectif d’examiner les rapports entre littérature et géographie et de présenter une approche géographique de la littérature. Plusieurs genres littéraires seront étudiés sous cet angle, de même que différentes problématiques.
Depuis les manuscrits enluminés jusqu’aux livres d’artistes, la réflexion portera sur des questions d’ordre esthétique, poétique, historique et génétique : enluminures, calligrammes, manuscrits d’écrivains contenant des dessins, livres illustrés, poèmes-tableaux, livre simultané, poésie visuelle, « révolution typographique » amorcée par Mallarmé, etc. La matière étant très abondante, il s’agira d’effectuer des coupes chronologiques et de sélectionner des œuvres particulièrement intéressantes sur les plans littéraire et esthétique. Corpus privilégié : œuvres appartenant aux XIXe et XXe siècles français et québécois.
Pour étudiants du baccalauréat seulement
Ce cours se propose d’étudier la représentation du désert, ainsi que sa dimension symbolique, dans les textes littéraires. Cet espace aride, menaçant, où l’on risque de s’égarer ou de mourir de soif, occupe une place de choix dans l’imaginaire. Situé en marge de la civilisation, souvent présenté comme son antithèse, il est symbole du vide, du dépouillement, de l’immobilité. La traversée du désert peut, quant à elle, devenir synonyme d’errance, de nomadisme, d’exil, de mise à l’épreuve, de solitude, etc. La question de l’appréhension sensuelle de l’espace désertique sera également étudiée: si la monotonie et le silence semblent le caractériser, plusieurs textes mettent au contraire l’accent sur les expériences inusitées qui s’offrent à l’oeil, à l’ouïe et au toucher. Enfin, le rapport qui s’établit entre l’écriture et le désert, en particulier dans les textes d’Andrée Chedid, d’Isabelle Eberhardt et d’Edmond Jabès, sera examiné de près. Le corpus comprendra également des textes de J.M.G. Le Clézio, Dino Buzzati, Paul Bowles, Mohammed Dib et Paulo Coelho.
S’initier à quelques œuvres et problématiques marquantes de la littérature de langue allemande après la Deuxième Guerre mondiale. Bref aperçu historique : littérature des décombres, du miracle économique et du retour à la normale ; littérature de l’Allemagne divisée et de l’examen de conscience ; littérature de la réunification. Ancrage socioculturel de la production romanesque allemande (suisse, autrichienne) depuis 1945. Commentaire de quelques œuvres marquantes de la période (Grass, Böll, Wolf, etc.) sous divers éclairages théoriques et herméneutiques.
S’initier à quelques oeuvres et problématiques marquantes de la littérature de langue allemande après la Deuxième Guerre mondiale. Bref aperçu historique : littérature des décombres, du miracle économique et du retour à la normale ; littérature de l’Allemagne divisée et de l’examen de conscience ; littérature de la réunification. Ancrage socioculturel de la production romanesque allemande (suisse, autrichienne) depuis 1945. Commentaire de quelques oeuvres marquantes de la période (Grass, Böll, Wolf, etc.) sous divers éclairages théoriques et herméneutiques.
Il s’agit dans ce cours de s’arrêter sur une tendance actuelle des fictions littéraires, cinématographiques et hypermédiatiques qui consiste à mettre en scène, et cela à répétition, les tensions entre la mémoire et l’oubli. Si le récit est, comme le dit Paul Ricœur, le lieu par excellence de la mémoire, comment comprendre l’importance démesurée accordée maintenant à l’oubli, à la perte de mémoire, au musement, etc. Car les amnésiques, les comateux, les insouciants, les perdus de tout acabit sont légions. Et ils nous forcent à nous demander quel symptôme ces fictions expriment-elles. Sommes-nous confrontés à une mémoire saturée (Robin)? Est-ce la complexité du monde qui pousse à de telles représentations? Ou est-ce un signe de notre entrée dans une hypermodernité aux formes encore peu maîtrisées?
Les théories postcoloniales constituent un axe important des études littéraires. Déclinées au pluriel du fait des nombreuses perspectives qui en émanent, elles invitent à une lecture critique des dichotomies usuelles:Identité/altérité, centre/périphérie, dominant/dominé, temps/espace, etc. Cette appréhension critique affecte également des concepts tels l’identité, l’espace, le genre. La facture particulière des littératures postcoloniales permet d’y lire un traitement complexe de ces questions. Grâce à sa large visée théorique et à l’étude d’œuvres majeures issues des littératures postcoloniales, ce cours permettra de se familiariser avec des approches marquantes dans les études littéraires actuelles.
Analyse des best-sellers au Québec, au moment où se donne le cours. Élaboration d’une théorie de la production littéraire et de ses implications sur l’auteur et le lecteur.Hidden content
Introduction aux théories, au champ de recherche et aux pratiques de l’intermédialité : interactions, hybridations, conflictualité entre des objets et des pratiques artistiques, littéraires, cinématographiques. Étude de la matérialité et de l’historicité des médiations (oralité, écriture, immatériaux). Questions de méthodologies.
Ce cours aborde le genre du poème en prose et les autres formes de la prose poétique québécoise. Tout en cherchant à dégager les principales caractéristiques du genre telles qu’elles se dégagent, et s’actualisent, dans la littérature québécoise, le cours vise à engager un débat critique sur les conditions historiques et institutionnelles, mais aussi formelles, génériques et modales, de la poéticité des textes en prose, articulant du coup une réflexion sur l’existence québécoise du poème en prose. Le poème en prose, en effet, ouvre le « procès du vers et/ou de la poésie » (Daniel Delas). Il permet conséquemment une réflexion à la fois sur la notion de poésie qu’il met en jeu et sur les conditions d’existence de la poésie dans un champ littéraire donné.
Étude d’un aspect important de la littérature d’imagination scientifique: le robot et l’automate, personnage littéraire nouveau, apparu au début du XIXe siècle. Aspects techniques et mythiques de l’automate: le Golem, mythe de la cybernétique, le Frankenstein de Marie Shelley, L’homme au sable de Hoffman, L’Ève future de Villiers de l’Isle-Adam. Indication relative à la poursuite de la recherche: tradition mécanique, tradition golémique, tradition utopique.
Ce séminaire porte sur la littérature américaine des 50 dernières années. Son point de départ en est les premières manifestations du postmodernisme, à partir de la fin des années 50. C’est une littérature qui se caractérise par une recherche formelle importante, par l’intention d’épuiser les formes narratives elles-mêmes. Il s’agit de suivre cette littérature à travers certaines de ses manifestations. L’accent est mis avant tout sur la compréhension des textes choisis, de leurs jeux textuels et narratifs, de leur esthétique. Parmi les principaux aspects étudiés, on compte le renouvellement des formes narratives, l’éclatement des formes énonciatives, le mélange des genres, l’importance de la parodie, l’intertextualité, les rapports entre fiction et histoire, textes et images, les labyrinthes narratifs, le minimalisme, les hypertextes de fiction, le remix, etc. La connaissance de l’anglais est un atout.
Comprendre l’histoire de l’apparition du terme roman graphique. Se familiariser avec les notions théoriques de base propres à la lecture de bande dessinée. Réfléchir aux considérations éditoriales liées à la publication de romans graphiques, ainsi qu’aux questions de légitimation institutionnelle impliquées par l’emploi du terme. Découvrir les principales tendances du roman graphique contemporain : carnet de voyage, super-héros, autobiographie, roman historique, etc. Explorer les cas-limites de romans contemporains illustrés. Analyses d’oeuvres à partir des notions vues en classe.
Envisager une réflexion théorique sur les rapports entre la psychanalyse et les arts visuels : peinture, sculpture, cinéma, photographie, etc. Se familiariser avec l’histoire de la psychanalyse sous l’angle de l’histoire de l’art et de l’art contemporain. Amorcer une réflexion critique sur les relations texte et image, regard et interprétation, image et inconscient. Les enjeux actuels dans le champ de l’esthétique freudienne et lacanienne.
Ce cours se veut une introduction à l’analyse de la chanson comme forme et comme phénomène socioculturel. Il sera l’occasion de situer quelques jalons importants de l’histoire de la chanson québécoise et de l’histoire de la chanson française des années 1930 à nos jours. Il proposera des outils d’analyse qui permettent de rendre compte de l’objet culturel particulier qu’est la chanson, tant du point de vue des analyses internes, qu’en faisant une place aux approches externes, qui permettent de rendre compte de la complexité des rapports qui lient la chanson aux sociétés au sein desquelles elle est produite, consommée et reconnue.
Ce cours envisagera le fait littéraire à l’aune de récentes avancées théoriques et critiques. Le cours se penchera sur un secteur dynamique de la théorie littéraire contemporaine, soit celui touchant aux rapports entre littérature et subjectivation politique. Cela permettra d’examiner et d’engager une réflexion critique sur des travaux d’inspiration philosophique (Jacques Rancière, Martha Nussbaum, Yves Citton), historique (Kristin Ross), féministe (Judith Butler) et marxiste (Terry Eagleton). Nous chercherons à illustrer, à partir d’exemples tirés de la littérature contemporaine, les démarches proposées.
Baccalauréat en études littéraires
Depuis le milieu des années 80, la littérature destinée aux adolescents a connu un essor sans précédent au Québec. En donnant la parole à des narrateurs juvéniles et en évoquant des sujets jusqu’alors tabous, les romans de Plante et de Marineau ont constitué l’acte de naissance du courant socioréaliste. Depuis, la production jeunesse s’est diversifiée; cependant qu’ils évoluent dans un cadre fantastique, qu’ils soient projetés sur la scène de l’Histoire et qu’ils fassent l’expérience de la rencontre interculturelle, les personnages adolescents constituent des modèles d’action et de pensée aux caractéristiques à la fois distinctes et semblables. À ce titre, on peut s’interroger sur les représentations de l’adolescence qui déterminent ces figures romanesques. De même, on peut se demander quelle conception du lecteur ces dernières présupposent.
Les rapports de la littérature au cinéma sont un fait si évident aujourd’hui qu’on doit redoubler d’effort pour en saisir la variété. Or, c’est bien ce genre d’effort que ce cours propose de déployer en posant la question suivante : en quel sens peut-on affirmer que la littérature contemporaine fait du cinéma? Cette question servira de guide pour interpréter des œuvres littéraires contemporaines fortement marquées par la culture des images et, plus spécifiquement, des images en mouvement. En interrogeant ainsi le faire des textes et leurs effets sur la lecture, ce cours a pour visée d’initier les étudiants.es à la composition d’un corpus littéraire contemporain au croisement des théories texte-image et de la performativité. Se distinguant très nettement des études traditionnelles et habituelles sur les rapports entre la littérature et le cinéma, ce cours proposera des lectures convergentes et divergentes d’œuvres aussi variées que celles de François Bon, Jean Echenoz, Leslie Kaplan, Christine Montalbetti et Tanguy Viel.
Baccalauréat en études littéraires
Ce cours vise à stimuler la réflexion sur des discours, des enjeux et des textes fondamentaux de l’écocritique, soit l’étude interdisciplinaire de la littérature et de l’environnement. Il s’agira de mettre au jour la relation, déployée dans la littérature, entre l’humain et le monde du vivant. Par ailleurs, il s’agira d’exposer simultanément : les moyens par lesquels la littérature peut nous outiller pour faire face aux crises écologiques, à la mondialisation, et aux résistances qui s’organisent; l’influence qu’ont ces phénomènes sur le champ littéraire. Ce cours favorisera une ouverture à la théorie critique, à l’écologie et, autant que possible, à différentes perspectives culturelles et sociales de l’environnement.
Ce cours constitue une introduction à diverses problématiques liées aux guerres modernes dans la littérature et au cinéma : la dimension testamentaire et les imbrications entre documentaire et fiction; la figure du combattant et les transformations de l’héroïsme depuis la Grande Guerre; la perspective des victimes civiles (les femmes, les enfants); le problème de la représentation des événements violents et de l’expérience de la guerre; la spécificité des images et de l’écriture littéraire de la guerre; les dimensions critiques et idéologiques des discours en présence (pacifisme, propagande, etc.).
Au cours des vingt-cinq dernières années, des perspectives de recherche esquissées, entre autres, par les études culturelles ont fait essaimer de nouvelles réflexions qui permettent désormais d’aborder le phénomène de la chanson dans des perspectives beaucoup plus diversifiées, et moins univoques sur les plans esthétique et idéologique. La problématique générale de ce cours s’inscrit dans la foulée de ce renouvellement, en traitant notamment d’outils adaptés à l’esthétique populaire, d’enjeux identitaires de la chanson populaire, de l’analyse des processus de médiation, de l’étude des styles et de la notion de célébrité.
Ce cours se veut une présentation et une réflexion sur la notion de « littérature autochtone » dans le contexte amérindien et inuit, à la fois du Québec et de l’étranger. Qu’est-ce qu’un « auteur autochtone »? Quelles sont les bases théoriques et méthodologiques développées pour comprendre le phénomène de l’émergence des littératures autochtones, principalement en Amérique du Nord, mais aussi au Groenland? Comment ces notions peuvent-elles être appliquées aux cas québécois des littératures autochtones? Quelles limitations et quelles nouvelles perspectives permettent l’inclusion d’un auteur et d’une oeuvre dans un tel corpus? Études d’oeuvres en français ou en traduction française, surtout du Nunavik (Markoosie, Qumaq, Nungak), du Groenland (Storch, Lynge, Berthelsen, Korneliussen) et des Innus de la Côte-Nord (Fontaine, Bacon, Gill). Analyse de l’émergence de nouvelles instances autochtones dans l’institution littéraire au Québec (Salon du livre des Premières Nations, éditeurs, libraires, prix, traductions, travaux universitaires, etc.).
Analyse d’un corpus de films représentatifs de la problématique que constitue la guerre au cinéma: films narratifs, films de genre et rapport entre documentaire et fiction (par exemple: utilisation des archives). Considérations sur l’évolution ou la diversité des figures du combattant, de l’enfant dans le contexte des conflits armés, des femmes en temps de guerre, du témoin. Ne seront pas au programme les films portant sur des guerres imaginaires (science-fiction, etc.) Approche esthétique et historique. Considérations sur l’éthique au cinéma. Éléments probables du corpus parmi La grande illusion (Jean Renoir), La bataille d’Alger (Gillo Pontecorvo), Johnny Gut his Gun (Dalton Trumbo), The Thin Red Line (Terrence Malick), La vie et rien d’autre (Bertrand Tavernier), Level Five (Chris Marker), Allemagne mère blafarde (Helma Sanders-Brahms), Viens et regarde (ou Requiem pour un massacre) (Elem Klimov), Apocalypse Now (F. F. Coppola) et The Deer Hunter (M. Cimino), Rebelle (Kim Nguyen), Le tambour (Volker Schlöndorff), Saving Private Ryan (Steven Spielberg).
« Au cinéma, le personnage ne parle pas, il s’exprime ». Cet énoncé donne lieu à un cours sur le dialogue cinématographique, issu à la fois de la langue parlée et de la langue écrite, ses composantes et caractéristiques, et ce, par l’analyse d’un corpus de cinéma québécois (Dolan, Émond, Arcand) et européen (Bresson, Rohmer, Dardenne).
Ce cours a pour principal objectif d’acquérir des outils variés pour faire de la critique cinématographique afin de préciser et d’affiner son regard et sa lecture des films. À cette fin, le cours sera partagé entre un apprentissage théorique (la critique de cinéma : son histoire, sa pratique, ses enjeux) et des exercices pratiques afin d’apprendre à l’étudiant.e comment analyser les films, à partir d’exemples précis et en fonction d’interrogations spécifiques. Ces dernières seront d’ordre historique (le maniérisme au cinéma; le cinéma d’auteur populaire), esthétiques (comprendre un film non narratif), sociologiques (représentation des femmes et de la communauté afro-américaine) et cinématographiques (le cinéma de genre québécois; le faux documentaire; l’adaptation; la science-fiction). Car les films disent, peut-être plus que d’autres médias, notre monde: il faut donc apprendre à les décrypter afin d’aiguiser un sens critique, qui aide non seulement à l’écriture, mais également forge une citoyenneté plus éclairée.
Nous étudierons l’émergence et l’évolution du film noir (1940-1959) ainsi que sa transformation et reconfiguration dans le « néo-noir » depuis les années 1960. Prenant en compte les origines socioculturelles, littéraires et cinématographiques de cette production prolifique, complexe et hétérogène (est-ce un genre, un mouvement, une esthétique voire un univers de fiction?), nous interrogerons sa subversion des codes hollywoodiens par l’emphase sur l’homme criminel, l’aliénation urbaine et la sexualité déviante ou dangereuse. Pour cela différentes approches théoriques seront mobilisées, dans le sillage de la révolution théorique dévolue au genre (narratologie, sémiotique, féminisme, psychanalyse, études culturelles, etc.). Différentes filmographies (États-Unis, France, Italie, Japon, etc.) illustreront l’extension et la globalisation du film noir et néo-noir tandis qu’un choix d’oeuvres représentatives permettra des analyses détaillées d’esthétiques singulières.
Philosophie et cinéma – morale de l’image. Certains cinéastes sont davantage interpellés par l’état du monde (les frères Dardenne, Ken Loach, Asgar Farhadi pour ne citer que ceux-là) et d’autres, par l’art qu’ils pratiquent ou par l’art tout court (disons Bresson, Angelopoulos, Kiarostami). Il s’agit de perspectives différentes, de positions ou de degrés sans supériorité intrinsèque. Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiants de saisir et de comprendre l’éthique liée à la conception du cinéma et la pratique de ces cinéastes, à travers l’examen d’un corpus de films en lien avec notre thématique et l’étude de leurs écrits. Nous verrons comment ces cinéastes conçoivent leur travail en fonction d’une éthique et la filiation philosophique inhérente à cette éthique. Nous soulignerons les différences et les connivences conceptuelles des différents cinéastes à l’étude – leur rapport au monde, leur engagement, leur questionnement sur le sens et l’éthique.
Il est ici proposé, par le biais d’un Atelier à contenu variable (LIT460X), un atelier d’écriture qui aura pour but d’initier les étudiants à la pratique de l’écriture — de prose ou de poésie — inspirée de la déambulation ou de la flânerie en milieu montréalais. Les étudiants seront conviés à déambuler ou à flâner dans Montréal et à produire, hors atelier, des textes qui seront présentés au groupe-cours. Des retours critiques collectifs sur les œuvres soumises auront donc lieu en atelier. Y seront analysés des enjeux et contraintes spécifiques que le genre pose à l’écriture. Le groupe sera ainsi mené à poser une réflexion sur les spécificités de ce champ littéraire. Les étudiants devront lire des œuvres comme base de formation et s’engager dans un processus de réécriture.
Ce cours vise à rendre l’étudiant apte à: découvrir les mécanismes à l’oeuvre dans le texte pour la jeunesse; découvrir une méthode de travail et prendre conscience des exigences de la production textuelle; produire des textes simples et/ou complexes selon les critères de la littérature de jeunesse; mettre en relation son propre processus de lecture/création avec celui d’un jeune placé dans une même position. Initiation aux techniques de base de la production textuelle en littérature de jeunesse (les différents genres, l’écriture selon l’âge auquel on s’adresse la notion de forme, la vision du monde de l’auteur, le «message», etc.). Lecture critique des textes en cours de production. Transformation des textes préliminaires en textes travaillés, prêts à être lus.
Conception puis élaboration d’un récit publié en feuilletons. Création collective: fragmentation de l’oeuvre imposée par une nouvelle situation de l’écriture, par une défection du livre au profit de l’image des quotidiens et des périodiques. Inspiration de certains journaux, certaines revues: actualité, sport, sensation, vedettariat (bandes des photos-romans). Considération des nouveaux lieux de lecture: les transports en commun.
S’initier aux formes et aux spécificités de la poésie. Développer une réflexion sur les exigences du texte poétique et opérer un retour critique sur sa propre pratique. Pratiquer la réécriture. Lire la poésie actuelle comme base d’appréhension d’un rapport critique du poétique et du social. Production individuelle de textes poétiques. Retours critiques par le groupe sur les textes écrits par les étudiants. Production axée sur la notion de forme et sur les modalités de son rapport à l’expression. Organisation d’une lecture de poésie.
Pour le baccalauréat en études littéraires et certificat en créationCet atelier d’écriture a pour objectif d’initier les étudiants-tes à la pratique de l’écriture de récits de voyage — en prose ou en poésie. Les étudiants-tes seront conviés-ées, à partir d’expériences de voyages, à écrire, hors atelier, des textes qui seront présentés au groupe et qui feront l’objet de retours critiques collectifs en atelier. Y seront analysés des enjeux et contraintes spécifiques liés au genre du récit de voyage. Le groupe sera ainsi amené à poser une réflexion sur les spécificités de ce champ littéraire. Les étudiants-tes devront lire des œuvres comme base de formation et s’engager dans un processus de réécriture.
Pour le baccalauréat en études littéraires et certificat en création
Forme particulière du palimpseste, la réécriture constitue l’une des spécificités de la création dramatique. Elle se distingue de certaines autres pratiques intertextuelles, fondées sur la citation ou le renvoi à de petites unités signifiantes, en privilégiant un important jeu de réminiscences, identifiables, entre un texte et d’autres qui le précèdent.
Cet atelier vise l’exploration de quelques pratiques actuelles de réécriture. Par l’intermédiaire de lectures et d’exercices, on s’intéressera à la reprise de personnages – Médée, par exemple, rencontrée chez Euripide, Sénèque, Heiner Müller et Dea Loher – et à la réinvention de canevas existants. On abordera aussi des approches contigües, telles l’adaptation et la transfictionnalité. Il s’agira de faire de l’écriture un espace de rencontre, fécond, entre ces constructions fictionnelles et l’imaginaire des étudiants-es. L’atelier permettra aussi d’explorer diverses composantes du texte dramatique : dialogue, monologue, discours didascalique.
Depuis le milieu du XXe siècle, de nombreux dramaturges, de Beckett à Fosse, ont investi la courte forme dramatique. Variant selon les auteurs, les discours développés et les esthétiques choisies, ces œuvres brèves prennent la forme de dramaticules, monodrames, adaptation-condensation ou conte urbain. Cet atelier vise l’exploration de certaines de ces formes. Par le biais de la lecture de quelques pièces étrangères et québécoises, et, surtout, d’exercices d’écriture et d’échanges en classe, les étudiant.e.s seront amené.e.s à se familiariser avec les caractéristiques propres à chaque type d’œuvre brève. Des ateliers, suivis de l’élaboration d’un projet de création personnel, permettront à chacun.e de développer son propre imaginaire tout en se familiarisant avec les possibles et les contraintes de la courte forme dramatique. Le cours permettra aussi d’explorer les composantes centrales du texte de théâtre: fable, personnage, monologue, dialogue, didascalie.
Ce cours fera l’étude théorique et pratique des techniques de composition musicale dynamique et de la conception sonore pour les jeux vidéo. En plus d’aborder les enjeux actuels de cette industrie, il offrira aussi un survol de la musique et du son dans le jeu vidéo depuis ses débuts. Le logiciel Wwise d’Audiokinetic sera enseigné pour comprendre les principes d’intégration des éléments sonores et musicaux du jeu vidéo.
Prérequis: Être capable de produire d’une façon autonome, avec un logiciel séquenceur (au choix de l’étudiant), une maquette audiomidi de base.
Le cours porte sur les racines des musiques afro-américaines issues du contexte de l’esclavagisme des XVIIIe et XIXe siècles de manière à comprendre comment se sont développées ces musiques et les raisons pour lesquelles elles ont proliféré dans la seconde moitié du XXe siècle en devenant l’un des outils d’expression des jeunes afro-américains, voire de la jeunesse américaine et de plusieurs communautés culturelles. Le cours s’attardera aussi au développement de ces musiques dans les premières décennies du XXIe siècle. En procédant ainsi, le but est de situer ces musiques dans leurs contextes sociaux, politiques et économiques pour en comprendre les enjeux culturels et les formes d’imaginaire qu’elles nourrissent au sein des communautés concernées. L’approche se veut donc globale par rapport aux faits et événements qui se cachent derrière ces musiques tout en laissant une large place à l’écoute des œuvres et à la compréhension des moyens d’expression qu’elles mettent en œuvre. Les principaux genres sur lesquels le cours s’arrêtera sont les suivants : les negro spirituals et le gospel, le ragtime et le dixieland, les race records et le blues rural, la soul et le funk, le djing et le rap, la house et le hip-hop, ainsi que les différents courants associés au golden age du hip-hop.