Automne 2024
Les objectifs de ce cours sont les suivants: examiner en groupe les théories et débats actuels concernant les pratiques artistiques participatives; développer une compréhension des modes de production artistique participative, dont les notions d’auteur et de réception, d’éthique de l’engagement artistique, ainsi que son potentiel vecteur de transformation institutionnelle ou sociale; concevoir et réaliser des projets artistiques employant des approches participatives autour de notions liées à l’urbain et au rural, au visible et à l’invisible, aux citoyens et aux immigrants, etc.
Explorer les propriétés et fonctions de l’image imprimée dans la création de projets avancés en arts d’impression ; explorer les stratégies de manipulation, d’altération et de transformation de l’image imprimée; se familiariser avec les dispositifs de l’image imprimée et ses problématiques actuelles; concevoir l’image imprimée dans son rapport à l’objet et à l’espace et explorer les stratégies de sa mise en forme et de sa mise en espace; interroger le rapport qu’entretient l’image imprimée avec les autres disciplines artistiques dans une approche favorisant l’hybridité.
Apprentissage de procédés d’impression, analogues et numériques, ainsi que de l’impression sur des supports non conventionnels. Exploration des avenues de création offertes par les nouvelles technologies d’impression et les matrices numériques. Approfondissement de ses connaissances pratiques, théoriques et historiques des arts d’impression. Réflexions critiques sur l’image imprimée, son esthétique et sa mise en espace à l’intérieur d’une pratique personnelle et autonome. Conception, élaboration, réalisation et présentation d’un projet de synthèse.
Ce cours amènera les étudiants à réaliser des projets de peinture hybride et à comprendre les différentes définitions actuelles de la peinture. Ils réaliseront des projets qui combinent plusieurs médiums, en portant une attention particulière aux notions d’unicité et de reproductibilité, de bidimensionnalité et de tridimensionnalité, de contexte de présentation de l’œuvre et d’histoire de la discipline. Des pratiques picturales hybrides, actuelles et historiques, seront présentées à titre d’exemples. À la fin de la session, les étudiants pourront intégrer ces notions dans un projet personnel.
Envisageant la peinture comme une discipline, c’est-à-dire une branche de la connaissance et des études, plutôt que comme un médium ou un matériau, nous examinerons son statut dans le contexte actuel de pluralisme des pratiques artistiques. Une définition de la peinture dans le champ élargi sera présentée (Fares, 2004), de même que le contexte théorique qui l’a vu naitre, soit la condition post-médium (Krauss, 1999). Les étudiants seront invités à situer leur propre approche face à ces différentes définitions.
Ce cours invite les étudiant.e.s à créer une série de dessins documentaires qui évoluent dans le temps et dans divers espaces sociaux. Les étudiant.e.s travailleront à la fois individuellement et en groupe. Les méthodes employées amèneront les étudiant.e.s à traiter d’enjeux ou de sujets émergents tout en développant leur propre langage graphique grâce à des notes et à des croquis réalisés sur le vif et in situ. Cette approche du dessin implique les notions du soin et de l’empathie en tant que facteurs productifs et favorise l’engagement des étudiant.e.s envers les lieux, les gens et la nature qui les entourent.
Le dessin et la visualisation de données jouent aujourd’hui un rôle primordial dans la façon dont nous comprenons, assimilons et réagissons à nos expériences en lien avec des contextes sociaux et environnementaux plus larges. Diverses techniques de dessin ainsi que des œuvres historiques qui font écho au genre documentaire seront abordées.
Ce cours se veut un laboratoire d’exploration des possibles hybridations que peut subir l’archive, l’artefact et le récit quand on les soumet à des méthodologies queers. Les personnes étudiantes seront invitées à intégrer des techniques de création comme la fabulation, la falsification, la menterie et le simulacre à même leurs travaux. La performativité de l’Histoire et de ses institutions, ainsi que les rapports de pouvoir qu’elle sous-tend, seront au cœur de nos réflexions. Celle-ci deviendra le terrain d’exploration pour les subjectivités de l’individu, de l’alter ego et possiblement d’autres in(ter)ventions.
Les objectifs de ce cours sont les suivants : connaître les pratiques qui repensent l’Histoire ainsi que ses institutions, comme les musées et les galeries, leurs collections et leurs archives; concevoir des projets de création qui s’ancrent dans la recherche historique; réaliser des travaux qui reprogramment l’Histoire par la fabulation et d’autres procédés de détournement; explorer les outils de recherche historique et leurs utilités pour la création; acquérir des notions théoriques relatives à la déconstruction de l’Histoire; étudier les approches queers et féministes, l’éthique de la falsification et du mensonge.
Introduction aux tâches et responsabilités des techniciens d’atelier, machinistes et habilleuses. Initiation aux diverses méthodes de réalisation des décors, costumes et accessoires. Initiation au travail en salle de spectacle : faire l’expérience des horaires de travail, des étapes de montage; réaliser la préparation des loges et coulisses; intégrer les méthodes de communications en situation de spectacle ; assurer la tenue et le suivi d’une feuille de route (pré-set et offset); exécuter des manœuvres de décor, des changements de costumes et des changements d’accessoires en cours de représentation. Acquisition d’un savoir-être et savoir-faire propre aux métiers de la scène en contexte de réalisation (atelier) et de production (plateau). Compréhension des différentes structures d’équipes de production et expérience de celles-ci (hiérarchie, partage de responsabilité, prise de décision, communication).
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Ce cours vise l’acquisition de compétences spécifiques et à accroître la polyvalence et la qualité d’interprétation des étudiant.e.s en jeu. À travers des apprentissages disciplinaires, donnés en ateliers pratiques, l’étudiant.e sera appelé.e à développer des compétences spécifiques en vue d’expériences de création, de productions d’objets ou de spectacles. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures, pour fin d’exercices, de répétitions, etc.
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables. Acquisition des notions artistiques et conceptuelles avancées et spécifiques à la conception de son et d’éclairage. Il s’agit de réfléchir à la manière dont la conception soutient l’œuvre scénique et comment elle organise et décline la représentation en états, en spatialités, en situations, etc. L’étudiant devra utiliser les connaissances et les aptitudes développées dans le cours «Le son et l’éclairage en arts vivants : les bases» pour concevoir et réaliser des concepts artistiques personnels et adaptés aux différents contextes de création abordés. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour des fins d’exercice.
Préalable : EST23AD – Le son et l’éclairage en arts vivants : les bases
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique.Ce cours vise à développer un projet de spécialisation en lien avec les champs d’intérêt de l’étudiant développés tout au long de son parcours: décor, costume, éclairage, son, technologies numériques de création, marionnette, etc. L’étudiant devra proposer une étude artistique pouvant se décliner à travers une série d’expérimentations. Ce faisant, l’étudiant sera invité à convoquer les compétences développées jusqu’à maintenant dans le but d’approfondir la dimension conceptuelle et technique sous-jacente et spécifique à son projet scénographique. Ce cours prépare ainsi l’étudiant au cours de production dirigée. Le projet est supervisé par un professeur tuteur. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. L’horaire de ce cours est irrégulier étant donné qu’il nécessite l’utilisation des ateliers et salles de spectacle.
Préalables : EST23AA Initiation aux métiers de la scène; EST23AD Le son et l’éclairage au théâtre: les bases; EST3210 Scénographie et langage graphique
Ce cours essentiellement pratique présente les fondamentaux du jeu avec la marionnette, afin d’amener les étudiant·es à comprendre et mettre en œuvre les principes de l’interprétation déléguée à une forme extérieure à soi. « Marionnette » est à prendre ici au sens le plus large d’effigie et inclut la marionnette en volume, le théâtre de papier et d’objet. Le cours comprend plusieurs activités : travail spécifique d’interprétation (masque vocal, travail physique au service de la marionnette, statuts de l’interprète-marionnettiste, interprétation de plusieurs personnages à la fois, animation à plusieurs d’un même personnage, etc.); animation de différentes techniques de marionnette (sur table, en castelet, etc.); approche du texte par le biais de la forme marionnettique; réflexion dramaturgique sur les spécificités de la marionnette comme langage (relation entre monstration et narration, etc.); constructions rudimentaires ; réalisation de courtes scènes mettant en œuvre les apprentissages. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Préalables : EST2317 Analyse dramatique et jeu, EST2315 Techniques de jeu
Ce cours propose une initiation aux principes de la médiation culturelle en mettant l’accent sur l’accompagnement des publics dans un contexte de médiation théâtrale. Il permettra aux personnes étudiantes de découvrir les manifestations et origines de la médiation culturelle au Québec; de créer et d’expérimenter des activités de médiation théâtrale ou culturelle avec les collègues et les publics participant aux projets du cours; de réfléchir sur les processus de formation du jeune spectateur dans l’éducation formelle et informelle; d’explorer différentes démarches de création d’activités de médiation théâtrale autour de la sortie au théâtre; de concevoir des outils et des projets en médiation culturelle ou théâtrale; de développer des habiletés et des compétences en médiation théâtrale à partir de propositions artistiques et pédagogiques, dans des contextes variés et, finalement, de se forger un regard critique sur l’offre de médiation théâtrale au Québec.
Conditions d’accès : cours offert aux étudiants des concentrations Enseignement et Études théâtrales.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures aux fins d’exercices, de répétition, etc.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs.
Metteur en scène professionnel invité : Michel-Maxime Legault.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Conditions d’accès : Cours offert aux étudiants de troisième année de la concentration Jeu.
Cours concomitant : EST411X.
Préalable : EST240X Travail d’interprétation I
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs.
Metteur en scène professionnel invité : Denis Marleau.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Conditions d’accès : Cours offert aux étudiants de troisième année de la concentration Jeu.
Cours concomitant : EST411X. .
Préalable : EST240X Travail d’interprétation I
Production d’œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public.
Metteur en scène professionnel invité : Michel-Maxime Legault.
Ce cours sera suivi d’un atelier de trois heures pour des fins d’exercices, de répétitions, etc.
Cours concomitant pour la concentration Jeu : EST 241X.
Préalable(s) : EST 410X Production dirigée I ou EST 3450
Décor : le lieu à configurations multiples ou EST 3460
Costume : le personnage.
Production d’œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public.
Metteur en scène professionnel invité : Denis Marleau.
Ce cours sera suivi d’un atelier de trois heures pour des fins d’exercices, de répétitions, etc.
Cours concomitant pour la concentration Jeu : EST 241X.
Préalable(s) : EST 410X Production dirigée I ou EST 3450
Décor : le lieu à configurations multiples ou EST 3460
Costume : le personnage.
Initiation à la mise en scène du texte dramatique selon les méthodes développées par Philippe Racine. Acquérir des outils pour repérer les potentiels de mise en espace et d’interprétation logés dans l’écriture. Chaque séance d’atelier est suivie d’un laboratoire d’une durée de trois heures.
Conditions d’accès : Être inscrit.e au baccalauréat en art dramatique (concentration Études théâtrales, Scénographie ou Jeu) ou à la majeure en Études théâtrales.
Les étudiants déploieront un collage à partir d’un corpus de textes dramatiques, non dramatiques, et non fictionnels proposé par le professeur. En faisant leurs propres choix à partir de ce corpus, les étudiants élaboreront une dramaturgie intuitive et développeront des hypothèses scéniques qu’ils testeront par la suite. Ils seront accompagnés par le professeur à trouver leur langage dramaturgique à travers des exercices de présence scénique. Le cours se conclura par une présentation, en circuit fermé, et sans artifice, d’une lecture mise en espace.
Préalables académiques : EST201X – Atelier de dramaturgie I : Écriture dramatique
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Intégration des connaissances en interprétation dans le contexte d’un exercice public. Analyse réflexive sur le processus de création et du travail d’interprétation en grand groupe en fonction de la vision artistique du.de la metteur.euse en scène invité.e S. Blais. Préparation aux exigences du stage d’approbation. Présentation devant un public.
Condition d’accès : cours réservé aux étudiants de la concentration Enseignement.
Préalable(s) : FAM1110 Formes et fonctions du spectacle vivant II (du 18e au 21e siècle).
Cet atelier s’adresse aux étudiants de troisième année qui ont suivi tous les cours de conception lors des années précédentes. Il permet aux étudiants de développer des méthodes de travail et ses outils de futur professionnel des arts de la scène. À travers ce cours, l’étudiant participe activement à la mise en place des stratégies logistiques, opératoires et techniques menant à la réalisation d’une production théâtrale. Les étudiants seront admis sur sélection de dossier. Le cours est suivi d’un laboratoire de trois heures aux fins d’exercices.
Ce cours présente l’histoire de la performance depuis les années 1950 à la lumière de sa renaissance au début du 21e siècle, de même que son impact persistant en art actuel. En examinant des pratiques locales, nationales et internationales, nous analyserons les enjeux politiques autour de la performativité du corps et des différentes formes d’expressions de l’art vivant.
Le but du cours est de se familiariser les étudiant.e.s avec les différentes histoires, discours et théories qui englobent la performance en art, tel que l’objectité et la théâtralité, le geste artistique et l’indexicalité, les pratiques relationnelles et la participation, la performativité et la politique du corps (l’identité, l’agentivité, l’autoreprésentation), ainsi que la mise en valeur de l’objet en art jusqu’à sa transformation immatérielle.
Composé d’exposés magistraux, le cours s’appuie sur plusieurs activités d’enseignement et d’apprentissage. Il est basé sur des thématiques liées aux enjeux actuels, historiques et théoriques et sur des études de cas soulevées par les interventions des expert·es invité·es ainsi que des visites de terrain. Les participant·es sont encouragé·es à questionner leurs intérêts de recherche à travers des discussions et des présentations orales.
Ce cours a comme préalable d’avoir réussi 12 crédits universitaires
Depuis la publication très remarquée de son premier roman L’intérieur de la nuit en 2005, l’écrivaine d’origine camerounaise Léonora Miano s’est imposée comme l’une des voix féminines les plus retentissantes des lettres africaines. Allant du roman au théâtre, en passant par l’essai, Mianos’attaque de manière originale et souvent déroutante aux questions majeures qui travaillent les sociétés africaines de l’intérieur, mais aussi dans leurs liens avec le monde : statut de la femme,race, africanité, esclavage, diasporas africaines, imaginaires africains et leurs emprises sur le devenir du continent, etc. Ce sont des questions que ce cours permettra d’explorer.
Ce cours se propose d’étudier la représentation du désert, ainsi que sa dimension symbolique, dans les textes littéraires. Cet espace aride, menaçant, où l’on risque de s’égarer ou de mourir de soif, occupe une place de choix dans l’imaginaire. Situé en marge de la civilisation, souvent présenté comme son antithèse, il est symbole du vide, du dépouillement, de l’immobilité. La traversée du désert peut, quant à elle, devenir synonyme d’errance, de nomadisme, d’exil, de mise à l’épreuve, de solitude, etc. La question de l’appréhension sensuelle de l’espace désertique sera également étudiée: si la monotonie et le silence semblent le caractériser, plusieurs textes mettent au contraire l’accent sur les expériences inusitées qui s’offrent à l’oeil, à l’ouïe et au toucher. Enfin, le rapport qui s’établit entre l’écriture et le désert, en particulier dans les textes d’Andrée Chedid, d’Isabelle Eberhardt et d’Edmond Jabès, sera examiné de près. Le corpus comprendra également des textes de J.M.G. Le Clézio, Dino Buzzati, Paul Bowles, Mohammed Dib et Paulo Coelho.
Ce cours proposera, dans un premier temps, d’affiner la lecture de films de l’avant-garde (des surréalistes aux films expérimentaux américains, en passant par les lettristes et les situationnistes) en y repérant, dans leurs formes, les prémisses d’une esthétique et d’une politique du regard. Es prémisses nous permettront, dans un second temps, de concevoir la lecture de films qui ne sont pas directement issus de l’avant-garde mais qui sont dits d’avant-garde, comme ceux très connus de Godard, Lynch, Cronenberg, Jodorowsky mais aussi ceux de Weerasethakul, Noé, Lantimos, Maddin, etc. Enfin, dans un champ dominé en apparence par les hommes, le cours s’engagera à déterminer l’importante contribution à l’esthétique et la politique du regard dans les films d’avant-garde des femmes : Menken, Deren, Varda, Breillat, Korine, etc.
Faire prendre conscience à l’étudiant de la dominance, à l’échelle mondiale, des genres filmiques issus spécifiquement du cinéma hollywoodien contemporain. Il s’agira d’observer des genres cinématographiques (drame de guerre, film de science-fiction, suspense, film d’horreur) tant sur les plans idéologique et féministe que sur les plans narratologique et socio-politique. Nous tenterons de voir comment le cinéma américain dit de divertissement véhicule des valeurs et des attitudes qui correspondent à certaines conduites sociales. Ainsi, à partir de la perspective globale d’un art du spectacle, nous tenterons d’élaborer certains outils pouvant permettre à l’étudiant de repérer les fonctions idéologiques diverses qui sont prédominantes dans les œuvres cinématographiques.
Cet atelier veut permettre aux étudiant.e.s d’explorer ce qu’engage une réflexion sur les notions complexes d’ « expérience » et de « pensée » quant à la création littéraire. En prenant en considération la dimension imaginative et conditionnelle de l’expérience de pensée le plus souvent mobilisée dans les champs philosophiques et scientifiques, il s’agira plus particulièrement, dans le cadre de cet atelier, d’assouplir et d’élargir les contours de cette dernière si bien qu’on parlera plus volontiers d’« expériences de la pensée ». Sans se limiter à la science-fiction ou encore à la littérature d’anticipation, voire, à la fiction comme telle, qui sont le plus souvent associées à l’ « expérience de pensée » en littérature, il s’agira de concevoir l’écriture comme invention d’un cheminement de pensée spécifique et comme déploiement d’un processus réflexif qui, tout en cherchant à élucider une situation problématique, permet d’envisager des modes de reconfiguration et de reconstruction possibles de notre rapport au monde. L’expérimentation sera donc au centre de cet atelier.
Tout en étant initié.e.s à des pratiques d’écritures contemporaines exploratoires qui s’écartent des repères habituels et canoniques de l’écriture littéraire (génériques, stylistiques, formels, thématiques), Il s’agira plus particulièrement de concevoir l’écriture comme mise à l’épreuve d’opérations de pensée et comme explicitation d’un processus d’élucidation et d’éclaircissement provoqués par le surgissement de questions, de problèmes ou de perplexités dans le cadre de nos vies. En ce sens, on s’interrogera sur la dimension transformatrice des expériences d’écriture et de pensée, sur la possibilité qu’elles offrent de reconfigurer notre rapport au monde.
Été 2024
Pour plus d’informations, consultez la page du cours.
Cet atelier vise à mettre en relation les pratiques liées aux champs de l’art de la performance, des arts visuels et des pratiques médiatiques et numériques dans un contexte d’art public. Il permettra aux étudiant.es de porter un regard analytique et critique sur un lieu afin de concevoir un projet d’art public éphémère dans le cadre du déploiement du Réseau Express Métropolitain (REM).
Le cours comporte trois objectifs. D’abord, il vise à permettre aux étudiant.es de mener une réflexion sur l’aspect historique et le contexte social du lieu en plus d’en analyser l’architecture et l’esthétique, à partir d’approches théoriques qui leur seront présentées. Deuxièmement, l’étudiant.e sera amené.e à mettre en relation les champs de pratique artistique nommés ci-dessus, en participant à des exercices pratiques et incarnés dans le lieu choisi. Iels seront invité.es à explorer chacune des disciplines dans le cadre de l’élaboration de leurs projets d’art public. Finalement, le troisième objectif pédagogique consiste en l’élaboration, la conceptualisation et la réalisation des projets de création en équipes. Ces derniers devront intégrer d’un à trois champs de pratiques artistiques. Les pratiques collaboratives et écoresponsables seront fortement encouragées dans la création des projets.
Les groupes d’étudiant.es seront invité.es à concevoir des propositions soutenues par la question suivante: comment magnifier le présent tout en s’inscrivant dans une perspective de soin et d’inclusion dans un territoire donné.
Sommaire du contenu
Mise en commun d’un lexique théorique des champs de la performance, de l’art public, de l’architecture et du design. Recherche terrain et théorique afin de mettre en corrélation les concepts liés à l’art de la performance, aux arts visuels, aux pratiques médiatiques et numériques tout en tenant compte des spécificités du lieu adjacent au REM. Transfert des connaissances vers l’application d’exercices pratiques intégrant une approche performative, esthétique et architecturale. Élaboration, conceptualisation et réalisation de projets d’art public pouvant prendre la forme d’un événement qui pourra intégrer sculptures, photographies, vidéos ou performances.
Modalités d’enseignement
Ce cours pratique privilégie la formation en mode présentiel afin de mettre de l’avant des modes de fonctionnement basés sur la collaboration. Il comporte une variété de formules pédagogiques, dont des communications réalisées par les responsables du cours ainsi que par les étudiant.es sous forme de débats d’idées, de discussions de groupe, de recherche terrain, de performances et d’élaborations de prototypes. Des conférences et visites d’atelier avec artistes invités, architectes et commissaires sont prévues. Il inclut du travail en atelier qui prendra place aux Ateliers Belleville et qui sera encadré par l’artiste invité Jonathan Villeneuve. Ces formules pédagogiques visent en outre la diversification des compétences des artistes afin de mettre de l’avant une approche interdisciplinaire ancrée dans des méthodes expérientielles.
L’étudiant.e est tenu.e de se présenter à chaque séance de cours afin de prendre part à toutes les activités proposées. Les étudiant.es seront invité.es à constituer des équipes favorisant la rencontre des disciplines.
Étant donné la nature éphémère des projets, une attention toute particulière sera donnée aux valeurs d’écoresponsabilité ; celles-ci devront se développer à travers des thématiques ainsi que dans les aspects formels des créations.
Conditions d’accès
Être inscrit.e dans un programme de maîtrise ou de doctorat ou être un.e étudiant.e d’un programme de baccalauréat ayant cumulé 60 crédits avec une moyenne égale ou supérieure à 3.5/4.3.
Ce cours se passe principalement sur les sites d’expositions de la Biennale de Venise, ainsi que dans d’autres lieux renommés, tels que le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana. Il permet aux étudiant.e.s de se familiariser avec l’art contemporain et actuel et de faire des analyses de visu d’œuvres d’art faisant partie des références dominantes et émergeantes de la scène internationale. L’étudiant.e, appelé.e à débattre, sera ainsi exposé.e à différents aspect de la critique d’art et aux conventions propres à ce type d’événement. En guise de préparation, les cours en classe permettront d’aborder l’histoire de la Biennal et la représentativité canadienne au fil des années. D’autres enjeux touchant la mondialisation, le nationalisme et le postcolonialisme seront également mis en perspective.
À la croisée des études en muséologie et en histoire de l’art, ce cours propose une analyse des enjeux muséologiques, théoriques et esthétiques que soulève la 7e édition de la Biennale d’art contemporain autochtone (BACA, du 4 mai au 15 juin 2024).
Nous réfléchirons au positionnement de la BACA dans la cartographie du monde de l’art contemporain en général et dans les « territoires » de l’art autochtone plus spécifiquement. En situant la BACA, une organisation à but non lucratif, dans le réseau mondialisé des biennales en art contemporain, il s’agira de réfléchir à la manière dont les sept éditions, dans leur ensemble, résistent (ou non) à la normalisation et au paradigme de visibilité maximum qui caractérise la biennale comme dispositif. Parallèlement, nous nous pencherons sur les enjeux spécifiques à l’édition 2024 en regard de la représentativité, de l’approche curatoriale privilégiée ainsi que des objectifs et des concepts qui guident le choix des œuvres et des artistes. Cette double perspective, globale et rapprochée, nous permettra d’esquisser des pistes de réflexion en réponse à la question : BACA 2024, une stratégie d’autochtonisation de la biennale comme dispositif ?
Outre les exposés magistraux qui se tiendront en classe, le cours se déroulera majoritairement sur le terrain. Nous nous déplacerons sur le territoire québécois pour nous rendre dans tous les lieux d’exposition de la BACA. Les visites des divers espaces d’exposition seront l’occasion de rencontrer les artistes, les commissaires et les organisateurs. Les étudiants et étudiantes seront invités.es à prendre une part active à ces rencontres. L’horaire du cours sera ajusté en tenant compte de ces déplacements.
Hiver 2024
Initiation aux différents procédés et méthodes d’idéation en création publicitaire, conforme au rythme et à l’ambiance d’une agence. Les différentes spécialités du domaine de la publicité seront abordées, de même que le rôle des divers supports média. Les projets visent à favoriser la créativité dans le but de communiquer un message clair et mémorable tout en tenant compte de la stratégie de communication, des contraintes inhérentes au projet et du public cible.
Préalable académique : DES3214 Typo : variations
Ce cours est une introduction aux approches queers des arts, qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de l’architecture, des arts visuels et des arts vivants, des études littéraires et du design. En étroite concordance avec les études culturelles et féministes ou de genre, ce cours mobilisera des conceptions queers liées, entre autres, à la non-binarité, à l’hétéronormativité, à la déconstruction du sexe et du genre, telles qu’elles peuvent se manifester dans les arts vivants, les objets ou la création littéraire et en les croisant avec d’autres politiques du corps.
Présentation de la langue et de l’univers hébertiens à travers un choix d’œuvres représentatives. Examen du parcours élaboré par l’écrivaine pour construire la cohérence d’une œuvre qui s’est toujours avérée d’une grande actualité. L’œuvre d’Anne Hébert propose une rencontre avec le monde tout autant qu’avec la littérature et ses auteurs (dont au moins Faulkner et Dostoïevski). Le choc créé par ces rencontres se trouve au centre des préoccupations du cours.
« Au cinéma, le personnage ne parle pas, il s’exprime ». Cet énoncé donne lieu à un cours sur le dialogue cinématographique, issu à la fois de la langue parlée et de la langue écrite, ses composantes et caractéristiques, et ce, par l’analyse d’un corpus de cinéma québécois (Dolan, Émond, Arcand) et européen (Bresson, Rohmer, Dardenne).
Automne 2023
Ce cours de dessin abordera l’évolution du dessin en offrant aux étudiantes et aux étudiants une exploration approfondie des pratiques de dessin contemporain à travers une approche multidisciplinaire entre les arts visuels et d’autres disciplines. Le dessin contemporain se situe dans un champ de recherche élargi, qui englobe un large spectre de méthodes, de supports et de résultats formels.
Le cours explore le dessin en tant que processus, en tant que spéculation, en tant qu’activisme, en tant que reportage, dans les nouvelles bandes dessinées et les jeux, en tant que rêverie et en tant qu’imagination. Le dessin sera performé comme un outil pour s’engager avec notre/nos monde.s et le/les comprendre, développer, enregistrer et recadrer. Le cours se concentrera sur le développement d’une vision expressive et relationnelle dans le travail individuel et de groupe. Les personnes étudiantes participeront à un discours critique et créeront un corpus de travail pertinent à leur recherche dans l’atelier et des lieux in-situ.
Dans ce cours, les étudiants et les étudiantes développeront et réaliseront des animations multi-écrans destinées à être présentées dans des espaces publics. Les techniques de programmation et montage multi-écrans seront explorées. Les problématiques inhérentes à la présentation des arts médiatiques dans les espaces publics (et urbains) seront discutées. Le cours mènera à la production d’œuvres qui pourront être présentées à Montréal sur des dispositifs publics à partir de l’hiver 2024.
Explorer les propriétés et fonctions de l’image imprimée dans la création de projets avancés en arts d’impression ; explorer les stratégies de manipulation, d’altération et de transformation de l’image imprimée ; se familiariser avec les dispositifs de l’image imprimée et ses problématiques actuelles ; concevoir l’image imprimée dans son rapport à l’objet et à l’espace et explorer les stratégies de sa mise en forme et de sa mise en espace ; interroger le rapport qu’entretient l’image imprimée avec les autres disciplines artistiques dans une approche favorisant l’hybridité.
Apprentissage de procédés d’impression, analogues et numériques, ainsi que de l’impression sur des supports non conventionnels. Exploration des avenues de création offertes par les nouvelles technologies d’impression et les matrices numériques. Approfondissement de ses connaissances pratiques, théoriques et historiques des arts d’impression. Réflexions critiques sur l’image imprimée, son esthétique et sa mise en espace à l’intérieur d’une pratique personnelle et autonome. Conception, élaboration, réalisation et présentation d’un projet de synthèse.
Ce cours de recherche-création propose une réflexion sur des pratiques artistiques féministes à partir des années 1960 jusqu’à aujourd’hui. Les objectifs du cours sont les suivants :
- Développer un regard critique, social et politique en s’appuyant sur des théories féministes, décoloniales, queer, la théorie critique de la race (critical race theory) et études sur le handicap (disability studies), entre autres ;
- Se familiariser avec des méthodologies interdisciplinaires imbriquant les théories étudiées dans différentes pratiques féministes ;
- Analyser des œuvres et pratiques féministes dans plusieurs champs artistiques – conceptuel, installation, peinture, sculpture, textile, vidéo, son, photographie, performance, art engagé, art relationnel, etc. ;
- Examiner les notions du corps, du vécu, du quotidien, du regard masculin blanc (white male gaze), de la critique institutionnelle, de la temporalité crip (crip time) ;
- Réfléchir sur le rôle et la pertinence des pratiques féministes historiques et contemporaines, internationales et locales ;
- Rechercher, concevoir, réaliser et présenter des œuvres en employant un (des) regard(s) féministe(s) pertinent(s) à sa démarche.
Préalable : DES3214
Cet atelier pratique offre une initiation au processus de création d’une police de caractères à travers les étapes suivantes : exploration formelle et définition d’une idée d’alphabet, dessin d’un jeu de signes minimum pour la langue française (minuscules, majuscules, chiffres, ponctuation, accents), retouche et dessins finaux, numérisation, traçage et édition des glyphes dans un logiciel spécifique (FontLab), espacement et crénage, génération et test de la police.
Préalable : DGR4211
Ce cours-atelier propose une réflexion sur l’emballage en tant que média de communication et d’interaction. L’emballage est un artefact du monde de consommation actuel et propose une expérience qui transcende sa fonction primaire de contenant. Ce cours de type atelier est axé sur la pensée cycle de vie et aborde les projets selon les principes du développement durable. L’approche transversale de ce cours vise à intégrer le design de marques, le design d’objets fonctionnels et le design d’informations. Proposé en priorité aux étudiants de design graphique, il est aussi ouvert aux étudiants de design de l’environnement.
Préalable : DES2211
Objectifs
Élaboration de systèmes graphiques rigoureux menant à une identité visuelle multiplateforme.
Sommaire du contenu
Étude des diverses composantes menant à un système graphique cohérent qui tient compte de l’expérience utilisateur. Analyse de l’aspect narratif d’une marque et de la complexité des systèmes identitaires évolutifs. Élaboration de systèmes visuels articulés et déclinables dans le contexte professionnel interdisciplinaire. Méthode de travail menant à un programme d’identité visuelle rigoureux, efficace et conceptuel.
L’objectif du cours vise à familiariser les personnes étudiantes au logiciel de modélisation Rhinocéros 3D et aux logiciels photoréalistes comme Keyshot, Vray ou Maxwell. Le programme couvrira le dessin 2D ainsi que la modélisation surfacique et solide. A la fin du programme les étudiantes et les étudiants seront en mesure de modéliser et préparer un modèle 3D prêt au prototypage (CNC ou SLA).
Création avancée de véhicules – Ce cours adresse la maîtrise des techniques de créativité, du sketch et des principes académiques du style et des arts, dont l’univers des véhicules concepts, source d’inspiration et de direction formelle des gammes de production. L’étudiante ou l’étudiant est accompagné dans une démarche de pure création d’objets techniques liés au domaine des transports. L’accent est mis sur la visualisation rapide et précise de concepts avancés, la recherche de pistes de réflexion sur l’avenir des transports et la création de concepts répondant à des besoins futurs en harmonie avec les concepts de développement durable. Le cours développe également les outils de créativité tels l’analogie, le remue-méninge, la morphogenèse, la grille d’analyse morphologique, le concassage, la technique du sketch miniature ou « format timbre-poste », la science-fiction etc. Ce cours comporte un juste équilibre d’aspects théoriques et pratiques.
Initiation à la mise en scène. Acquérir des connaissances fondamentales concernant la mise en scène et les techniques du jeu de l’acteur à travers la réalisation d’une mise en espace d’un texte dramatique. Cours à contenu variable. Chaque séance d’atelier est suivie d’un laboratoire d’une durée de trois heures. Conditions d’accès : être inscrit au baccalauréat en art dramatique (concentration Études théâtrales, Scénographie ou Jeu) ou à la majeure en Études théâtrales.
Introduction aux tâches et responsabilités des techniciens d’atelier, machinistes et habilleuses. Initiation aux diverses méthodes de réalisation des décors, costumes et accessoires. Initiation au travail en salle de spectacle : faire l’expérience des horaires de travail, des étapes de montage; réaliser la préparation des loges et coulisses; intégrer les méthodes de communications en situation de spectacle; assurer la tenue et le suivi d’une feuille de route (pré-set et offset); exécuter des manœuvres de décor, des changements de costumes et des changements d’accessoires en cours de représentation. Acquisition d’un savoir-être et savoir-faire propre aux métiers de la scène en contexte de réalisation (atelier) et de production (plateau). Compréhension des différentes structures d’équipes de production et expérience de celles-ci (hiérarchie, partage de responsabilité, prise de décision, communication).Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenu variable.
Ce cours vise l’acquisition de compétences spécifiques et à accroître la polyvalence et la qualité d’interprétation des étudiantes et des étudiants en jeu. À travers des apprentissages disciplinaires, donnés en ateliers pratiques, il y aura développement des compétences spécifiques en vue d’expériences de création, de productions d’objets ou de spectacles. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures, pour fin d’exercices, de répétitions, etc.
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables. Acquisition des notions artistiques et conceptuelles avancées et spécifiques à la conception de son et d’éclairage. Il s’agit de réfléchir à la manière dont la conception soutient l’œuvre scénique et comment elle organise et décline la représentation en états, en spatialités, en situations, etc. L’étudiant et l’étudiante devront utiliser les connaissances et les aptitudes développées dans le cours « Le son et l’éclairage en arts vivants : les bases » pour concevoir et réaliser des concepts artistiques personnels et adaptés aux différents contextes de création abordés. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour des fins d’exercice.
Préalable : EST23AD – Le son et l’éclairage en arts vivants : les bases
Exploration d’une pratique théâtrale spécifique. Apprentissage des différentes étapes conduisant à cette pratique. Ce cours vise à développer un projet de spécialisation en lien avec les champs d’intérêt développés tout au long du parcours étudiant : décor, costume, éclairage, son, technologies numériques de création, marionnette, etc. L’étudiant et l’étudiante devront proposer une étude artistique pouvant se décliner à travers une série d’expérimentations. Ce faisant, il y aura invitation à convoquer les compétences développées jusqu’à maintenant dans le but d’approfondir la dimension conceptuelle et technique sous-jacente et spécifique à son projet scénographique. Ce cours prépare ainsi l’étudiant et l’étudiante au cours de production dirigée. Le projet est supervisé par un professeur tuteur.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenu variable. L’horaire de ce cours est irrégulier étant donné qu’il nécessite l’utilisation des ateliers et salles de spectacle.
Préalables : EST23AA Initiation aux métiers de la scène; EST23AD Le son et l’éclairage au théâtre: les bases; EST3210 Scénographie et langage graphique
Ce cours essentiellement pratique présente les fondamentaux du jeu avec la marionnette afin d’amener les étudiants et les étudiantes à comprendre et à mettre en œuvre les principes de l’interprétation déléguée à une forme extérieure à soi. « Marionnette » est à prendre ici au sens le plus large d’effigie et inclut la marionnette en volume, le théâtre de papier et d’objet.
Le cours comprend plusieurs activités : travail spécifique d’interprétation (masque vocal, travail physique au service de la marionnette, statuts de l’interprète-marionnettiste, interprétation de plusieurs personnages à la fois, animation à plusieurs d’un même personnage, etc.); animation de différentes techniques de marionnette (sur table, en castelet, etc.); approche du texte par le biais de la forme marionnettique; réflexion dramaturgique sur les spécificités de la marionnette comme langage (relation entre monstration et narration, etc.); constructions rudimentaires; réalisation de courtes scènes mettant en œuvre les apprentissages. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenu variable.
Préalables : EST2317 Analyse dramatique et jeu; EST2315 Techniques de jeu
Ce cours propose une initiation aux principes de la médiation culturelle en mettant l’accent sur l’accompagnement des publics dans un contexte de médiation théâtrale. Il permettra aux personnes étudiantes de découvrir les manifestations et origines de la médiation culturelle au Québec; de créer et d’expérimenter des activités de médiation théâtrale ou culturelle avec les collègues et les publics participant aux projets du cours; de réfléchir sur les processus de formation du jeune spectateur dans l’éducation formelle et informelle; d’explorer différentes démarches de création d’activités de médiation théâtrale autour de la sortie au théâtre; de concevoir des outils et des projets en médiation culturelle ou théâtrale; de développer des habiletés et des compétences en médiation théâtrale à partir de propositions artistiques et pédagogiques, dans des contextes variés et, finalement, de se forger un regard critique sur l’offre de médiation théâtrale au Québec. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures aux fins d’exercices, de répétition, etc.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité : Martin Faucher. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité : Nicolas Cantin. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Production d’une œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité : Martin Faucher. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Production d’une œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité : Nicolas Cantin. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Monuments et mémoire sur l’île de Tiohtià:ke/Montréal
La Place Jacques-Cartier et sa colonne Nelson; la statue de MacDonald qui a perdu sa tête; le parc René-Lévesque à Lachine et son jardin de sculptures; les vestiges du symposium international de sculpture sur le Mont-Royal; les œuvres de Nadia Myre en Outremont et dans Griffintown; la murale-hommage à Oscar Peterson dans la Petite Bourgogne ainsi que celle qui fait icône de Léonard Cohen sur la rue Bishop; les œuvres artistiques commandées pour le métro, pour le Jardin Botanique ou encore les « 1 % » qui ornent l’intérieur et les terrains environnants des hôpitaux : comment comprendre ce que nous offrent les œuvres publiques d’un territoire comme Montréal? Comment en faire l’étude et la description? Comment les intégrer à des réflexions et à des raisonnements plus étendus sur l’histoire de l’art, telle qu’elle a évolué sur l’île de Montréal – quelles démarches esthétiques, quels récits, quels témoignages, quelles exclusions?
Ce cours amènera les étudiants et les étudiantes à croiser « marché de l’art » et « marcher l’art ». Pendant la première moitié de la session, la classe se retrouvera en alternance en salle de cours à l’UQAM et sur le terrain pour développer et mettre en œuvre, et ceci en commun, une méthodologie de recherche qui mènera les participants et participantes à choisir et à guider, dans la deuxième moitié de la session, vers des cas d’études qui contribueront à la constitution, en fin de session, d’un dossier collectif.
Nombreuses sont les interrogations aujourd’hui en arts visuels et en histoire de l’art concernant la nécessité d’ancrer le sujet dans sa réalité sociale et politique. Avec l’avènement de la pensée et de la théorie dites « queer », pour donner cet exemple patent, l’on perçoit une remise en cause des politiques identitaires lesquelles peuvent s’avérer réductrices et idéologiquement ciblées. À juste titre, il apparaît hasardeux de justifier un « nous » qui soit contraint de pointer certains facteurs représentant une identité qu’elle soit de nature culturelle, politique ou sexuelle. Partant de thématiques telles que la multitude (Preciado), la désidentification (Munoz), la non-binarité (Espineira), le savoir situé (Haraway), l’échec (Halberstam) ou l’intersectionnalité (Bilge), ce séminaire se penchera sur diverses propositions esthétiques qui visent une affirmation ou une contestation identitaire.
De manière générale, l’analyse de textes constituera l’exercice premier du séminaire. Une présentation d’ouvres corroborant les recherches et problématiques ciblées sera faite tout au long du séminaire de sorte à constituer une banque d’images source nous permettant d’appuyer nos propos.
Ce séminaire a pour objectifs une compréhension plus approfondie des enjeux et pièges liés aux constructions identitaires culturelles, sociales et politiques en art, de même que de faire avancer de manière significative le projet de recherche des étudiant.e.s inscrit.e.s à ce séminaire.
Ce séminaire donnera l’opportunité de réfléchir à la notion d’archive comme discours, thématique, matériau, source d’inspiration et champ de recherche en art et histoire de l’art. Depuis les premières avant-gardes et l’émergence de la figure de l’artiste comme chercheur.e, et au sein des pratiques de conservation des archives à l’ère post-numérique, la question du statut de l’archive a acquis une prépondérance dans le discours culturel.
L’objectif de ce séminaire sera d’entamer une réflexion épistémologique autour de la notion d’archive et d’étudier les enjeux de la temporalité et de la matérialité inscrites dans la réévaluation de la notion d’œuvre et à la valorisation du patrimoine. Entre inventaire et artefact, gestion de données et médium artistique, le dispositif de l’archive (collection, installation multimédia ou plateforme numérique) et ses diverses interfaces font souvent office de courroie de transmission entre les artistes, les institutions et le public. Permettant autant de fixer l’intégrité des œuvres que de saisir et diffuser les intentions de l’artiste, les pratiques contemporaines de l’archive participent depuis toujours à la réévaluation de la notion d’œuvre.
Toute œuvre d’art présente une dimension temporelle, explicitement ou indirectement. Si, traditionnellement, le temps était considéré comme le médium « naturel » de la poésie et de la musique, et à l’inverse comme un enjeu embarrassant et difficile pour les arts visuels, les nouveaux médiums (vidéo, performance, art sonore) compliquent cette catégorisation schématique. Mais même les arts supposément les plus étrangers au temps – la peinture, la sculpture, la photographie – ne sont pas exempts d’éléments temporels, discernables dans leur narrativité, dans le processus de création et dans la réception par le regard et le corps des personnes spectatrices.
Ce séminaire interrogera la place du temps dans la théorie et la pratique artistique. Nous lirons des textes classiques de la philosophie du temps à l’occident (d’Aristote et Saint Augustine, en passant par Kant et Bergson, et jusqu’aux théories les plus contemporaines), et des écrits spécifiques sur le temps en art (Alberti, Lessing, Nietzsche, Benjamin, Barthes, Didi-Huberman, Bal). Nous chercherons à confronter ce corpus établi à la fois avec le défi des arts contemporains impliquant une dimension temporelle littérale et avec des temporalités autres – non-occidentales, queers, écologistes – proposant aux arts des nouveaux rapports possibles au temps.
Nous analyserons de ce point de vue de nombreuses œuvres, en cherchant à nous poser des questions théoriques mais surtout à historiciser, donc à prendre en compte aussi le temps où se situe l’œuvre – se demander, par exemple, comment le temps théologique au Moyen Âge s’articule avec le temps pictural, en quoi la temporalité baroque représente une rupture avec celle de la Renaissance, et comment la Postmodernité suggère, à l’intérieur même des œuvres, une relecture du schéma temporel moderniste structuré autour du progrès et des avant-gardes.
Le cours couvrira trois grandes périodes : 1) de l’apparition du cinéma d’auteur en Iran au début des années 1960 jusqu’à la révolution de 1979, 2) du tournant de la révolution de 1979 à la reconnaissance internationale du cinéma iranien dans les années 1980 et 1990 et 3) de l’évolution de la société iranienne et de son cinéma des années 2000 jusqu’à aujourd’hui. Différentes questions concernant la censure et la liberté de création en Iran seront abordées. Des sources littéraires (en provenance de la poésie, du roman, du théâtre, de la bande dessinée), des scénarios et des entretiens seront mobilisés.
En entrant dans l’atelier des cinéastes de l’Iran, ce cours se propose de sonder la création cinématographique iranienne à travers le travail de la poétesse Forough Farrokhzad, des réalisateurs Ebrahim Golestan, Sohrab Shahid Saless, Abbas Kiarostami et Mohsen Makhmalbaf et des metteurs en scène Jafar Panahi, Mohammad Rasoulof ou Asghar Farhadi. Le cinéma iranien de la diaspora (qui s’affirme notamment avec le dessin animé Persepolis – Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, 2007 – et qui connaît de nombreuses autres manifestations à travers le monde) sera également considéré.
Lecture du roman À la recherche du temps perdu publié de 1912 à 1927.
Présentation de la langue et de l’univers proustiens. La vocation de l’écriture sortie d’une tasse de thé nous conduit à saisir l’art de la métaphore à partir de la sensation : goût de la madeleine trempée dans le thé, odeurs des aubépines, bruits de cuillères sur la porcelaine, pavés inégaux. La métaphore est pas essence dans le corps, l’expression du temps, perdu, retrouvé. Ainsi travaille la mémoire (et l’écriture) : elle rapproche deux moments analogues et nous restitue l’un dans l’autre.
La phrase de Proust est comme une descente, couche par couche, vers la révélation.
Se familiariser avec l’histoire et les œuvres de la Nouvelle Vague. Aux termes du cours, l’étudiant·e sera en mesure de : développer une réflexion personnelle sur les œuvres et l’évolution de la Nouvelle Vague ; confronter différentes théories, approches et formes de la Nouvelle Vague ; comprendre les liens qui articulent l’évolution de la Nouvelle Vague avec les mutations de la société française ; décoder les dispositifs qui caractérisent la mise en scène et l’esthétique de la Nouvelle Vague.
Été 2023
Ce cours amènera les étudiants à réaliser des projets de peinture hybrides et à comprendre les différentes définitions actuelles de la peinture. Ils réaliseront des projets qui combinent plusieurs médiums, en portant une attention particulière aux notions d’unicité et de reproductibilité, de bidimensionnalité et de tridimensionnalité, de contexte de présentation de l’œuvre et d’histoire de la discipline. Des pratiques picturales hybrides, actuelles et historiques, seront présentées à titre d’exemples. À la fin de la session, les étudiants pourront intégrer ces notions dans un projet personnel.
Envisageant la peinture comme une discipline, c’est-à-dire une branche de la connaissance et des études, plutôt que comme un médium ou un matériau, nous examinerons son statut dans le contexte actuel de pluralisme des pratiques artistiques. Une définition de la peinture dans le champ élargi sera présentée (Fares, 2004), de même que le contexte théorique qui l’a vue naître, soit la condition post-médium (Krauss, 1999). Les étudiants seront invités à situer leur propre approche face à ces différentes définitions.
S’initier à l’univers d’Annie Ernaux par la lecture et l’étude de quelques-unes de ses œuvres marquantes. Étudier sa production critique et essayistique en lien avec les conditions idéologiques et sociologiques qui la façonnent. Approfondir l’esthétique et la poétique qui se dégagent de ses romans. Interroger l’ensemble de son œuvre en regard des théories féministes et des théories de la création. Comprendre l’influence d’Annie Ernaux sur les pratiques littéraires contemporaines. Observer son héritage dans le paratexte des récits de transfuges et des écritures de soi.
Hiver 2023
Si l’expérience de pensée trouve ses racines dans des exercices cognitifs immémoriaux tels les « Paradoxes de Zénon » ou encore « L’Allégorie de la caverne » de Platon – c’est le physicien et philosophe autrichien Ernst Mach qui, au début du XXe siècle, en a circonscrit plus précisément le statut et le rôle heuristique. Conçue comme une projection imaginative faite sur le mode conditionnel ou hypothétique, l’expérience de pensée pose un problème ou une perplexité qu’elle tente de résoudre ou d’éclaircir en explorant les variations que cette situation rend possible. Plus traditionnellement mobilisée dans les champs philosophique (ex : Les cerveaux dans une cuve d’Hillary Putnam) et scientifique (ex : Le chat de Schrödinger), l’expérience de pensée a également été prise en considération dans le champ de la théorie littéraire afin d’évaluer le rôle que peut jouer la fiction dans la formation de nos connaissances. Cet atelier veut permettre aux étudiant.e.s de réfléchir à différentes voies vers lesquelles l’idée d' »expérience de la pensée » peut orienter leur pratique d’écriture. Tout en étant initié.e.s à des pratiques d’écritures contemporaines exploratoires qui s’écartent des repères habituels et canoniques de l’écriture littéraire (génériques, stylistiques, formels, thématiques), les étudiant.e.s mèneront une réflexion sur ce qu’engagent les notions complexes d’ « expérience » et de « pensée » dans le cadre d’une démarche de création littéraire. Il s’agira plus particulièrement de concevoir l’écriture comme mise à l’épreuve d’opérations de pensée spécifiques et comme explicitation d’un processus d’élucidation et d’éclaircissement provoquées par le surgissement de questions, de problèmes ou de perplexités dans le cadre de nos vies. En ce sens, on s’interrogera sur la dimension transformatrice des expériences d’écriture et de pensée, sur la possibilité qu’elles offrent de reconfigurer notre rapport au monde.
Ce cours a pour objectif d’initier l’étudiant.e aux fondements théoriques, aux concepts et aux pratiques liées à l’utilisation d’outils technologiques appliqués à la musique et à l’enregistrement audionumérique. Par une approche à la fois théorique et pratique, fondée dans un premier temps sur une revue de l’évolution historique des technologies d’enregistrement sonores et audionumériques, l’étudiant.e sera amené.e à acquérir et développer des compétences fondamentales en techniques du son (notions acoustiques, prise de son, types et placement de microphones, hauts-parleurs, etc.), ainsi qu’en création et en réalisation audionumérique (travail d’édition et de mixage à travers la présentation et l’utilisation de logiciels professionnels tels que Logic Pro, Ableton Live, Pro Tools, Cubase, Nuendo, Reaper…, initiation au séquençage et à l’échantillonnage sonore, utilisation de banques de sons de type Komplete…). En plus d’exposés magistraux, ce cours repose sur la tenue d’ateliers pratiques en groupes restreints dans le Laboratoire informatique du Département de musique (F-4130), qui comprend 16 stations audionumériques entièrement équipées (logiciels, plugiciels, synthétiseurs, cartes-son et banques de sons professionnelles) ainsi que dans les deux studios d’enregistrement du Département de musique (F-3405 et F-4425/F-4440), où seront réalisées les activités de prise de son et d’écoute attentive des différents exemples et travaux demandés. L’étudiant.e sera ainsi invité.e à 1) contextualiser sur le plan esthétique, technique et historique les éléments étudiés; 2) développer sa connaissance des paramètres acoustiques du son; 3) approfondir et intégrer ses acquis techniques en création et réalisation audionumérique; 4) découvrir et expérimenter avec différents outils technologiques appliqués à la pratique musicale; 5) développer une méthode de travail pour la réalisation des exercices pratiques; 6) travailler de façon responsable et autonome.
Automne 2022
Se familiariser avec le cinéma autochtone du Canada et avec le cinéma afro-américain des États-Unis. Étudier les dimensions politique, socioculturelle et esthétique de ces corpus filmiques. Analyser les conventions dominantes qui habitent les représentations au cinéma. Comprendre comment certains films participent à la fabrication de hiérarchies sociales, culturelles et esthétiques et, à l’inverse, comment le cinéma peut reconfigurer (ou inventer) des formes de résistance contre-hégémoniques. Réfléchir à la diversité et à l’égalité au cinéma. Inscrire un film dans une culture visuelle plus générale. Comprendre la spécificité du médium cinématographique par rapport à d’autres médias. Visionner des films en dehors des heures-contact avec le/la professeur.e
Préalables : aucun
Reconnaître les expressions du polémique dans la littérature. Apprendre à analyser les discours conflictuels selon différentes perspectives critiques. La notion de polémique : définitions et fonctions. L’inscription du polémique dans les genres littéraires. Analyse rhétorique et pragmatique de textes polémiques. Le pamphlet parmi les genres du discours. Évolution de la littérature pamphlétaire au Québec.
Nous étudierons l’émergence et l’évolution du Nouvel Hollywood (1965-1985) ainsi que son héritage dans le cinéma indépendant états-unien contemporain. Prenant en compte les origines socioculturelles, littéraires et cinématographiques de cette production prolifique, complexe et hétérogène, nous interrogerons sa subversion des codes hollywoodiens classiques ainsi que des grands mythes fondateurs des États-Unis et de l´idéologie du capitalisme avancé. Pour cela différentes approches théoriques seront mobilisées, dans le sillage de la révolution théorique qui accompagna le mouvement (narratologie, sémiotique, féminisme, psychanalyse, études culturelles, etc.). Un choix d’œuvres représentatives permettra des analyses détaillées d’esthétiques singulières. On s’intéressera aussi aux multiples connexions avec d´autres cinématographies (Nouvelle Vague française, Free Cinema, Cinéma Direct, etc.).
Été 2022
Ce cours est une introduction aux approches queers des arts, qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de l’architecture, des arts visuels et des arts vivants, des études littéraires et du design. En étroite concordance avec les études culturelles et féministes ou de genre, ce cours mobilisera des conceptions queers liées, entre autres, à la non-binarité, à l’hétéronormativité, à la déconstruction du sexe et du genre, telles qu’elles peuvent se manifester dans les arts vivants, les objets ou la création littéraire et en les croisant avec d’autres politiques du corps.
Hiver 2022
Étudier l’œuvre de Monique Wittig (1935-2003), aussi bien ses romans et ses récits, de L’opoponax (1964) à Virgile, non (1985), que les essais réunis dans La pensée straight (1992). Dans une perspective d’histoire culturelle, reconstituer sa politique de la littérature à la lumière de son affiliation esthétique au Nouveau Roman, de son engagement militant au sein et en marge du Mouvement de libération des femmes, de sa participation active aux journaux et revues féministes (Le Torchon brûle, Questions féministes), de ses relations avec des figures contemporaines (Simone de Beauvoir, Nathalie Sarraute, Roland Barthes, Christine Delphy, Guy Hocquenghem, etc.). Enfin, comprendre les enjeux poétiques et politiques relatifs à la question du sujet et de la subjectivation dans l’œuvre de Wittig dans le contexte des luttes sociales et sexuelles de son époque.
L’arrivée d’Internet et l’implantation des réseaux sociaux ont bouleversé les champs culturel et littéraire. Ce cours entend examiner comment la littérature québécoise des années 2000 négocie sa place au sein de ces nouvelles pratiques médiatiques. En alliant la poétique du support à la théorie de la réception, nous analyserons l’influence des nouveaux médias sur la manière même d’écrire des auteurs et autrices québécois-e-s (recours au fragment, à l’autofiction, à l’écriture oralisée, pratiques intermédiales), les attentes des lecteurs et lectrices et sur la transformation de leur façon de lire, ainsi que la représentation des écrivain-e-s québécois-e-s dans la sphère publique (télévision, réseaux sociaux). Ce cours permettra aussi d’offrir des pistes pour l’étude de la fiction sur d’autres supports que le livre (baladodiffusion, twittérature, etc.), tout en réfléchissant aux apports et aux écueils de la transposition de l’analyse littéraire à d’autres médias.
Il s’agit dans ce cours de s’arrêter sur une tendance actuelle des fictions littéraires, cinématographiques et hypermédiatiques qui consiste à mettre en scène, et cela à répétition, les tensions entre la mémoire et l’oubli. Si le récit est, comme le dit Paul Ricœur, le lieu par excellence de la mémoire, comment comprendre l’importance démesurée accordée maintenant à l’oubli, à la perte de mémoire, au musement, etc. Car les amnésiques, les comateux, les insouciants, les perdus de tout acabit sont légions. Et ils nous forcent à nous demander quel symptôme ces fictions expriment-elles. Sommes-nous confrontés à une mémoire saturée (Robin)? Est-ce la complexité du monde qui pousse à de telles représentations? Ou est-ce un signe de notre entrée dans une hypermodernité aux formes encore peu maîtrisées?
Automne 2021
Analyser les œuvres de romancières françaises et britanniques du XIXe siècle dans une perspective féministe en convoquant une double toile de fond : l’histoire sociopolitique de la France et de l’Angleterre (les mouvements sociaux, la condition des femmes, les luttes féministes) et les mouvements littéraires auxquels elles ont ont contribué. Se pencher sur certaines des questions qu’elles ont exploré : le mariage et l’amour comme destin à poursuivre ou à rejeter, le désir sexuel, la justice sociale (la vie des ouvriers, la redistribution des richesses), la quête personnelle et artistique, l’accès au savoir et la contestation des rôles homme-femme. S’interroger sur la réception de leurs œuvres et sur les conditions de leur consécration ou de leur effacement de l’histoire littéraire. Découvrir leurs œuvres pour mieux apprécier leur époque et leur modernité. Ce cours implique la lecture de longs romans.
Ce cours vise à rendre l’étudiant apte à: découvrir les mécanismes à l’oeuvre dans le texte pour la jeunesse; découvrir une méthode de travail et prendre conscience des exigences de la production textuelle; produire des textes simples et/ou complexes selon les critères de la littérature de jeunesse; mettre en relation son propre processus de lecture/création avec celui d’un jeune placé dans une même position. Initiation aux techniques de base de la production textuelle en littérature de jeunesse (les différents genres, l’écriture selon l’âge auquel on s’adresse la notion de forme, la vision du monde de l’auteur, le «message», etc.). Lecture critique des textes en cours de production. Transformation des textes préliminaires en textes travaillés, prêts à être lus.
Été 2021
Description
Les objectifs de ce cours sont les suivants :
- développer une réflexion et une pratique artistiques axées autour de l’autonomie dans la création, le partage du savoir faire (open source), et la collaboration
- explorer les possibilités de la sérigraphie dans une approche sculpturale sur des supports variés (papier, carton, tissu, bois, etc)
- étudier et mettre en pratique les méthodologies et outils de création DIY (faites-le vous-même) dans une approche hybride entre espace réel et virtuel
- chercher les chevauchements avec la création associée aux laboratoires de fabrication numérique élargie (makerspace, FabLab)
- aborder le processus de création sous l’angle de l’économie circulaire avec comme but l’utilisation des déchets de production (encres à base de déchets organiques, bois et tissus usagés, etc)
Automne 2020
Introduction aux tâches et responsabilités des techniciens d’atelier, machinistes et habilleuses. Initiation aux diverses méthodes de réalisation des décors, costumes et accessoires. Initiation au travail en salle de spectacle : faire l’expérience des horaires de travail, des étapes de montage; réaliser la préparation des loges et coulisses; intégrer les méthodes de communications en situation de spectacle ; assurer la tenue et le suivi d’une feuille de route (pré-set et offset); exécuter des manœuvres de décor, des changements de costumes et des changements d’accessoires en cours de représentation. Acquisition d’un savoir-être et savoir-faire propre aux métiers de la scène en contexte de réalisation (atelier) et de production (plateau). Compréhension des différentes structures d’équipes de production et expérience de celles-ci (hiérarchie, partage de responsabilité, prise de décision, communication)
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Condition d’accès : cours concomitant : EST410X. Cours offert aux étudiants de deuxième année de la concentration Jeu.
Préalable(s) : EST 2170 Voix et interprétation I; EST 421X Atelier public.
Étude, sous la direction d’un metteur en scène, de toutes les données nécessaires à l’interprétation d’un rôle dans une production. Exercices individuels ou collectifs. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Condition d’accès : cours concomitant : EST410X. Cours offert aux étudiants de deuxième année de la concentration Jeu.
Préalable(s) : EST 2170 Voix et interprétation I; EST 421X Atelier public.
Production d’une œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST240X. Cours concomitant pour la concentration Scénographie : EST3400.
Préalable(s) : EST421X Atelier public ou EST3450 Décor : le lieu de configurations multiples.
Production d’une œuvre dramatique. Intégration des connaissances théoriques, pratiques, visuelles et sonores dans un exercice public. Metteur en scène professionnel invité. Cours à contenu variable. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétitions, etc.
Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST240X. Cours concomitant pour la concentration Scénographie : EST3400.
Préalable(s) : EST421X Atelier public ou EST3450 Décor : le lieu de configurations multiples.
Ce travail d’atelier explore des techniques traditionnelles et contemporaines du théâtre d’ombre, ainsi que le langage propre que celui-ci offre à la création. À la fois phénomène optique mis en œuvre par la présence indispensable d’outils techniques, le théâtre d’ombre est aussi une approche du jeu et de la composition théâtrale. Technique qui s’enracine dans des traditions parmi les plus anciennes, elle partage aussi des qualités propres au cinéma, au collage, à l’art graphique, à l’animation, et à la peinture. Les présences et les absences que l’ombre engendre sont porteuses d’implications métaphysiques et métaphoriques, ce qui donne à ce médium toute sa puissance et son caractère unique comme art dramatique.
Le travail débutera avec l’apprivoisement des aspects techniques tels que : la projection lumineuse, le support, la silhouette, l’ombre corporelle, l’objet, et les approches multidisciplinaires ; puis des créations personnelles seront élaborées à partir des univers ainsi découverts et explorés.
Exploration de la création avec des formes variées de marionnettes en lien avec le travail de caméra et le rapport aux différents types d’écrans (écran d’ombre, écran d’ordinateur, écran de téléphone, écran géant, écran dans l’espace public, écran sur scène, etc.) Apprentissage de la conception et de la réalisation d’un moment théâtral destiné à être présenté sur écran. Étude des différents rapports possibles avec le présentiel et le virtuel. Réflexion sur les codes spécifiques de conception, de fabrication, de jeu, de mise en scène, de réalisation, de direction photo et de dramaturgie dans un contexte qui unit marionnettes, écrans et le cadre de la caméra. Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Jeudi (18h-21h), UQÀM, cours en ligne
Itay Sapir (sapir.itay@uqam.ca)
Les épidémies accompagnent l’humanité au moins depuis la sédentarisation préhistorique des sociétés et ont toujours eu un impact direct ou indirect sur la création artistique, ses ressources, ses contenus et sa diffusion. Ce cours propose d’étudier des épisodes marquants de cette histoire conjointe, médicale et artistique, allant du Moyen Âge jusqu’à la pandémie actuelle de la COVID-19.
Partant des effets de la Peste noire sur l’art européen du XIVe siècle, nous étudierons les œuvres produites à la Renaissance pour prévenir les épidémies ou y réagir; l’impact culturel du génocide épidémique en Amérique suite à la colonisation européenne; et les vastes pandémies de l’ère contemporaine telles que la grippe espagnole de 1918 et la crise du SIDA, cette dernière ayant suscité une création artistique singulièrement prolifique et bouleversante. Nous terminerons par une tentative de bilan provisoire de la COVID-19, en accueillant des artistes contemporain.es qui parleront de leur création durant et en réaction à cette période de confinement et d’inquiétudes.
Pour tous ces cas et d’autres encore, à travers l’analyse des images et la lecture des sources, nous nous interrogerons sur les effets des épidémies sur le dynamisme de l’activité artistique, l’offre et la demande pendant et après ces catastrophes sanitaires. Nous aborderons les manières de représenter la maladie et la mort devenues omniprésentes et quotidiennes en temps d’épidémie, sans négliger l’usage politique des images de ces infections massives, hier comme aujourd’hui.
Jeudi (9h30-12h30), UQÀM, Campus de Laval (cours en présence virtuelle)
Valérie Angenot, professeure angenot.valerie@uqam.ca
Ce cours constitue une introduction à l’histoire de l’art de l’Égypte pharaonique et du Proche-Orient ancien (Mésopotamie, Levant et Anatolie), à travers l’étude d’un large panel d’artefacts produits par ces civilisations.
Les étudiant·e·s auront notamment l’occasion de découvrir des œuvres préservées dans les collections permanentes et expositions temporaires canadiennes. Une initiation à la sémiotique des images anciennes, aux écritures hiéroglyphique et cunéiforme, et à leurs rapports avec les formes artistiques, leur sera également offerte.
Diverses thématiques connexes aux questions de production artistique seront abordées lors des séances, telles que la représentation des genres en art, le rôle de la femme dans la société, le statut de l’artiste, la circulation des œuvres et des motifs dans le bassin méditerranéen…
Les cours seront marqués par l’actualité égyptologique et assyriologique. Ce sera, notamment l’occasion d’approfondir ensemble les travaux récents de la professeure relatifs à la découverte du règne conjoint de deux reines-pharaons, ou encore de préparer le centenaire de la mise au jour du tombeau de Toutankhamon (1922-2022).
FORMAT DU COURS : exposés magistraux, séances thématiques, débats, ateliers d’écriture ancienne, ateliers expérimentaux, analyse d’œuvres et d’expositions, conférencier·ière·s invité·e·s.
Préalable : DGR4211
Ce cours atelier propose une réflexion sur l’emballage en tant que média de communication et d’interaction. L’emballage est un artefact du monde de consommation actuel et propose une expérience qui transcende sa fonction primaire de contenant. Ce cours de type atelier est axé sur la pensée cycle de vie et aborde les projets selon les principes du développement durable. L’approche transversale de ce cours vise à intégrer le design de marques, le design d’objets fonctionnels et le design d’informations. Proposé en priorité aux étudiants de design graphique, il est aussi ouvert aux étudiants de design de l’environnement.
Préalable : DES2214
Cet atelier pratique offre une initiation au processus de création d’une police de caractères à travers les étapes suivantes: exploration formelle et définition d’une idée d’alphabet, dessin d’un jeu de signes minimum pour la langue française (minuscules, majuscules, chiffres, ponctuation, accents), retouche et dessins finaux, numérisation, traçage et édition des glyphes dans un logiciel spécifique (FontLab), espacement et crénage, génération et test de la police.
Dans ce cours, nous travaillerons les textes de Louis-Ferdinand Céline, romans et pamphlets, pour nous mettre à l’écoute de cette invention verbale qu’est l’écriture célinienne. La voix célinienne est musique, temps, chronique, ressassement, digression, éclats. Blessé de la Guerre de 14, puis embarqué volontaire aux premières loges de l’Histoire qui n’en finit pas de se déchaîner, Céline se fait le romancier-chroniqueur des horreurs de l’Époque. Si Céline a voulu débusquer le mensonge du Verbe, il n’a pu le faire qu’en tant qu’écrivain, c’est-à-dire dans un travail de subversion de la langue par le rythme, la pulsion, le corps, par la mise à vif insistante du pouvoir dévastateur et créateur de la lettre sujette à la torsion, au détour, à l’agglutination, à l’inversion, à la rupture et à la broderie, ce que Céline appelle le style.
Été 2020
L’objectif général de ce cours est de développer les compétences professionnelles pour la conception et la création de contenus pédagogiques et la coordination d’activités d’enseignement dans le contexte d’une collaboration en laboratoire de fabrication numérique (Fablab). Ses objectifs spécifiques sont les suivants : connaître les fondements conceptuels du mouvement des laboratoires de fabrication numérique; utiliser les différents types de dispositifs technologiques propres à un laboratoire de fabrication; étudier des modèles pédagogiques en cohérence avec ses fondements; comprendre le rôle du processus de création artistique dans ce contexte; concevoir des activités de création en lien avec les objectifs d’un laboratoire de fabrication; tester et implanter ces activités dans une perspective collaborative et innovante réunissant des membres de la communauté universitaire (professeurs, chercheurs, chargés de cours, étudiants) et des membres de communautés reliées à des fablabs sur le terrain (fondateurs, techniciens, artistes, citoyens); connaître les procédures et les normes de fonctionnement dans un laboratoire de fabrication numérique; développer une capacité d’agir de façon éthique et responsable dans ce contexte.
Les principaux contenus de ce cours sont les suivants : pratiques pédagogiques innovantes, modes de pratique pour l’enseignement auprès de diverses populations (enfants, adolescents, adultes) en contexte de laboratoire de fabrication numérique; inventaire d’approches éducatives appropriées pour les activités d’un fablab; identification des champs de compétences et de connaissances nécessaires à la participation à un fablab; normes de sécurité de base à observer dans l’utilisation des différents dispositifs technologiques; place du processus de création dans la conception d’activités innovatantes visant à apporter des solutions concrètes à des problématiques locales; conception et animation d’activités pédagogiques tenant compte des caractéristiques d’une population apprenante et des caractéristiques d’un fablab; rôle de la collaboration et de l’engagement citoyen dans une démarche de participation aux activités d’un fablab; gestion des matériaux et des ressources dans un fablab; discussion des problèmes de communication pouvant survenir dans un projet de collaboration en fablab.
au Mexique, principalement dans les villes de Mexico et de Puebla. Interdisciplinaire, il s’attache
aussi bien aux domaines de l’archéologie, de l’architecture, de l’anthropologie et des arts. Il
s’articule autour de rencontres professionnelles, d’excursions sur les sites archéologiques et
patrimoniaux, de visites d’institutions universitaires et muséales au sein desquelles les étudiant.e.s
sont mis en contact avec des approches singulières de la muséologie et du patrimoine et avec des
pratiques innovantes de médiation.
Le séminaire se déroulera au début du mois de mai 2020. Le séjour de deux semaines au Mexique
sera précédé de trois rencontres préparatoires qui permettront de présenter le contexte culturel et
de situer les enjeux. Il sera suivi d’un cours bilan qui proposera une synthèse.
Ce séminaire de maîtrise est également ouvert aux étudiants de Doctorat en muséologie, médiation
et patrimoine, aux étudiant.e.s de 2e et de 3e cycles d’autres programmes, ainsi qu’aux étudiant.e.s
libres.
Pour obtenir des informations auprès des professeur.e.s responsables : Anik Meunier
(meunier.anik@uqam.ca) et Alain Caron (caron.alain@uqam.ca)
Pour vous inscrire : Colette Favreau (favreau.colette@uqam.ca)
Hiver 2020
Ce cours permet une initiation aux différentes fonctions critiques et politiques de l’art : engagement, morale, témoignage, critique institutionnelle, activisme, participation… De plus, le cours permet le développement d’une sensibilité particulière à l’égard des discours critiques autour de thèmes tels que le genre, l’économie et les discours post-coloniaux.
Une partie du cours est dévolue à la théorie, à la présentation de pratiques et aux discussions de groupe. L’autre partie se déroule en atelier, sur le terrain, en rencontres individuelles ou en petits groupes.
Envisageant la peinture comme une discipline, c’est-à-dire une branche de la connaissance et des études, plutôt que comme un médium ou un matériau, nous examinerons son statut dans le contexte actuel de pluralisme des pratiques artistiques. Une définition de la peinture dans le champ élargi sera présentée (Fares, 2004), de même que le contexte théorique qui l’a vu naitre, soit la condition post-médium (Krauss, 1999). Les étudiants seront invités à situer leur propre approche face à ces différentes définitions.
Préalable : AVM1100; Condition d’accès : avoir complété 30 crédits.
- développer une réflexion et une pratique artistiques axées autour de la participation de personnes issues du public ;
- acquérir des outils pratiques en sérigraphie verticale et d’autres procédés à la production de l’image imprimée et en circulation, théoriques et critiques permettant d’ouvrir le processus personnel et collaboratif de création en tenant compte des rôles possibles du public dans le développement des idées, la réalisation des œuvres et leur diffusion ;
- se sensibiliser à la distinction entre les interventions participatives et le pouvoir décisionnel de l’artiste autonome ;
- cerner les choix de procédés et de types d’intervention appropriés en relation à un lieu et un public spécifiques ;
- comprendre les aspects de la communication avec le public et développer des outils de communication en relation avec les procédés et disciplines de création choisis ;
- intégrer ces enjeux dans la réalisation d’un projet de création.
Préalable AVM 1100
Préalable : DES3211
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Développement du projet allant de la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un prototype ou sa représentation au stade d’esquisses préliminaires. Élaboration d’une stratégie de présentation du projet et réalisation des éléments de communication visant la préparation d’une exposition publique des travaux de fin d’études.
Développer des compétences en matière de direction d’acteurs à travers l’expérimentation de la lecture dirigée, la direction d’une improvisation et la construction d’une scène. Élaborer un discours critique sur les expérimentations en se basant sur les grandes théories du jeu de l’acteur. Chaque séance d’atelier est suivie d’un laboratoire d’une durée de trois heures.
Conditions d’accès : Être inscrit au baccalauréat en art dramatique (concentration Études théâtrales, Scénographie ou Jeu) ou à la majeure en Études théâtrales. Préalables :
Pour la concentration Études théâtrales : EST101X – Atelier de mise en scène I : Texte et pratiques de jeu. Pour la concentration Scénographie : EST3292 – Techniques de scène. Pour la concentration Jeu : EST2317 – Analyse dramatique et jeu
Comprendre les choix esthétiques et les enjeux idéologiques qui sous-tendent ces orientations de mise en scène et confronter plusieurs versions scéniques d’un même texte. Esquisser un panorama des différentes tendances de la mise en scène contemporaine face aux œuvres du répertoire. Questionner l’importance ou la nécessité du théâtre de répertoire, son rôle et sa place dans l’histoire du théâtre.
Conditions d’accès
Être inscrit à la concentration Études théâtrales du baccalauréat en art dramatique ou à la majeure ou mineure en Études théâtrales.
Conditions d’accès : Être inscrit à la concentration Études théâtrales du baccalauréat en art dramatique, à la majeure en Études théâtrales, au certificat en création littéraire ou au baccalauréat en études littéraires.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc. Cours à contenus variables.
Introduction à la voix chantée par des exercices collectifs et individuels. Initiation au travail avec partition. Approche d’un répertoire théâtral où le chant est inscrit dans l’interprétation d’un personnage.
Ce cours est suivi d’un atelier de trois heures pour fins d’exercices, de répétition, etc.
Conditions d’accès : Cours concomitant : EST411X. Cours offert aux étudiants de troisième année de la concentration Jeu.
Préalable : EST240X Travail d’interprétation I.
Conditions d’accès : Cours concomitant : EST411X. Cours offert aux étudiants de troisième année de la concentration Jeu. Préalable : EST240X Travail d’interprétation I
Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST 241X.
Préalable(s) : EST410X Production dirigée I ou EST 3450 Décor : le lieu à configurations multiples ou EST 3460 Costume : le personnage.
Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST 241X.
Préalable(s) : EST410X Production dirigée I ou EST 3450 Décor : le lieu à configurations multiples ou EST 3460 Costume : le personnage.
Condition d’accès : Ce cours s’adresse aux étudiants de la concentration Jeu.
Les différents médiums, leurs supports et leurs techniques seront explorés en classe et mis en pratique au cours d’exercices d’observation visant à développer des aptitudes en dessin et en couleur tenant compte des spécificités de la création en scénographie. Nous utiliserons ces connaissances pour étudier par le dessin, la relation corps, costume, espace, lumière, textile et couleur. Nous aborderons aussi les techniques de recherche au service des étapes du processus de création.
Le corpus sera prioritairement francophone.
Automne 2019
Modalité d’enseignement
Chaque séance de ce cours est suivie d’un laboratoire d’une durée de 3 heures.
Conditions d’accès
Inscription concomitante à une classe technique.
Sommaire du contenu: Exercices visant à structurer les notions essentielles propres au design de l’environnement autour du thème proposé, commun à tous les groupes d’atelier. Recherche préliminaire menant au développement d’un projet sous forme d’esquisses, de dessins techniques et de maquettes ou de prototypes.
Sommaire du contenu: Le cours aborde les enjeux et défis de la mobilité durable dans les grandes métropoles et le rôle du design pour favoriser une mobilité plus efficiente et respectueuse de l’environnement. Ce projet intégré offre la possibilité de travailler à différentes échelles. Les enseignements portent sur les techniques de recherches préliminaires comme la recherche documentaire et l’analyse de l’activité (observations et entretiens avec les acteurs concernés), sur la formulation d’une problématique à résoudre et sur le développement d’un projet de design apportant des solutions innovantes sous forme d’esquisses, de dessins techniques et de maquettes ou de prototypes. Les exercices visent à mettre en application les notions essentielles propres au design de l’environnement autour du thème de la mobilité.
Sommaire du contenu : Atelier spécial examine l’évolution du campus des Nations Unies à New York et son rapport avec son contexte urbain. Débutant par une étude historique et urbaine, le projet amènera le groupe à élaborer et présenter des scénarios prospectifs pour le campus des Nations Unies à New York. Les outils de l’atelier sont le diagramme, le collage et la maquette.
Conditions d’accès: Être inscrit à la concentration Études théâtrales du baccalauréat en art dramatique ou à la majeure ou mineure en Études théâtrales.
Conditions d’accès : Cours concomitant : EST411X. Cours offert aux étudiants de troisième année de la concentration Jeu. Préalable : EST240X Travail d’interprétation I Inscription
Conditions d’accès : Ce cours est destiné aux étudiants de la concentration Jeu de troisième année. Sur sélection seulement. Celle-ci s’effectue à partir de la présentation d’une scène devant un jury de professeurs de l’École. Les étudiants peuvent s’y présenter dès la troisième année, mais ils n’y ont plus accès après la quatrième année (calculée sur la base de la date d’admission). Avoir complété 60 crédits au moment de la sélection.
Condition d’accès : cours réservé aux étudiants de la concentration Études théâtrales. Préalable(s) : FAM1110 Formes et fonctions du spectacle vivant II (du 18e au 21e siècle). Inscription
Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST240X. Cours concomitant pour la concentration Scénographie : EST3400. Préalable(s) : EST421X Atelier public ou EST3450 Décor : le lieu de configurations multiples. Inscription
Condition d’accès : cours concomitant pour la concentration Jeu : EST 241X. Préalable(s) : EST 410X Production dirigée I ou EST 3450 Décor : le lieu à configurations multiples ou EST 3460 Costume : le personnage. Inscription
Condition d’accès : Ce cours s’adresse aux étudiants de la concentration Jeu.
COURS OFFERT À TOUS LES ÉTUDIANTS DE L’UQAM* : Ouvert à l’occasion du 50e anniversaire de l’UQAM, cet atelier multidisciplinaire propose aux étudiants de réaliser un parcours poétique sur le campus, à partir d’une réflexion sur notre rapport, notre appartenance et notre usage des lieux, ainsi que sur leur histoire et le devoir de transmission qu’ils éveillent. Ce parcours inscrit sur les murs fera dialoguer le passé et le futur de notre institution. Depuis sa fondation, l’UQAM est l’un des lieux d’expression poétique les plus vivants au Québec, et a contribué à la rendre accessible. Partant de l’hypothèse que la poésie est un instrument de connaissance, nous nous poserons les questions suivantes : que signifie parler depuis un lieu (notamment l’UQAM depuis 50 ans) ?; en quoi la parole ou les autres formes d’expression qui y prennent place transforment-elles un lieu et le rapport qu’on entretient avec lui ?; comment les lieux peuvent-ils nous permettre de créer du sens et du lien? À l’issue des deux volets du projet, un parcours à la double dimension rétrospective et prospective sera inauguré.
L’activité FAM410S déploiera le premier des deux volets de ce projet en se concentrant sur sa portée rétrospective, alors qu’une seconde activité offerte par l’École des sciences de la gestion au trimestre suivant portera sur sa visée prospective. L’étudiant peut choisir de suivre l’une ou l’autre, ou les deux activités.
L’étudiant sera amené à se familiariser avec la notion de poïesis; à explorer les possibilités qu’offre la poésie de repenser notre appartenance à une culture et à une communauté; à travailler en équipe multidisciplinaire ; à produire des textes et des poèmes-affiches à partir d’un corpus de poèmes-sources; à concevoir et réaliser un parcours poétique (textes et images) sur le campus; à effectuer un retour critique et réflexif sur la production.
Modalités d’enseignement: Travail en équipe multidisciplinaire, discussions, lectures, conférences-discussions, ateliers de terrain, explorations/déambulations sur le campus.
* Condition d’accès : Avoir réussi 9 crédits universitaires.