« L’histoire de l’art, ma découverte »
J’ai toujours cultivé une grande passion pour les arts à travers la musique. Après mon secondaire, j’ai commencé une formation en Art et technologie des médias en poursuivant en parallèle mes études au conservatoire de musique en violon. Je ne me suis pas vraiment retrouvée dans la formation alors je me suis redirigée vers le programme d’Arts et lettres. Je trouvais qu’à travers ce programme je n’arrivais pas à exploiter mon côté artistique comme je le voulais, alors j’ai décidé de faire l’école nationale de la chanson à Granby, qui est en fait une attestation d’études collégiales, donc une formation d’un an sur l’écriture de la chanson. Après l’avoir complété, j’ai déménagé à Montréal où j’ai fait un peu de musique et travaillé. Mais après un moment, je me suis remise en question et j’ai décidé de m’inscrire à l’université, comme j’avais 21 ans et que je pouvais m’inscrire sans avoir obtenu mon DEC.
Je me suis d’abord inscrite au certificat en histoire de l’art en vue de poursuivre dans un autre programme, mais finalement j’ai eu un méga coup de cœur ! J’ai vraiment découvert que l’histoire de l’art permet non seulement une ouverture immense, mais ne nous restreint pas à des frontières définies. C’est un « bac » où tu traites d’histoire, de philosophie, de sociologie, de politique et donc à travers mes travaux je pouvais vraiment aller où je voulais. Les enseignants ont une grande écoute et nous traitent avec beaucoup de respect. Justement, maintenant que je termine mon « bac », je réalise que je n’ai pas fait des travaux juste pour faire des travaux. J’ai appris à mieux me connaître à travers l’angle psychanalytique dans lequel j’ai fait l’étude d’œuvres d’art et de mouvements. Je suis arrivée à mieux me comprendre et à assumer ma subjectivité.
Comme la formation nous permet d’explorer à la fois la philosophie, la sociologie, la littérature en plus d’offrir des cours optionnels qui nous permettent largement d’approfondir nos connaissances, je n’ai pas suivi un seul cours qui me tentait plus ou moins. Pour la suite, je prévois poursuivre mon parcours universitaire à la maîtrise et éventuellement au doctorat en histoire de l’art.