« La liberté artistique : source de réflexion et de création »
En fait je viens de France, plus précisément de Bretagne. J’ai pratiquement toujours eu un intérêt pour les arts. J’ai commencé à dessiner vraiment tôt, à faire de la poterie et même du modelage. J’ai eu la chance d’avoir une ouverture culturelle de la part de mes parents, ce qui m’a permis de poursuivre dans cette direction. Quelques années avant de venir à l’UQAM, j’étais à Paris et j’étudiais en design graphique. C’est d’ailleurs un stage d’un mois que j’ai fait durant ces années, qui m’a donné le goût de venir étudier ici puisque j’ai collaboré avec des gens qui avaient étudié à l’UQAM qui m’ont vraiment donné envie de créer autrement.
Ce qui m’avait attiré au Baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, c’est la liberté de choisir les cours qui nous intéressent. Cette possibilité nous permet vraiment d’aller vers ce qu’on aime et d’avoir accès à un apprentissage interdisciplinaire très intéressant. La formation offre à la fois des cours orientés vers la technologie, le son, l’image de synthèse, mais aussi des cours plus ‘’plastiques’’ comme la peinture ou encore la sérigraphie. Ces deux angles nous permettent de concilier rapport à la matière avec celui de l’abstraction qui exploite l’art technologique. Par exemple dans mon cours de peinture abstraite j’ai pu travailler un peu de la même façon que lorsque je crée un document vidéo, mais cette fois avec une matière différente. J’ai aussi eu un cours de dispositif par rapport à l’espace, qui m’a permis de penser la sérigraphie dans un mode »installatif » et »d’hybrider » plusieurs techniques. J’ai aussi ressenti une grande réceptivité de la part des professeurs, ils sont vraiment passionnés et très généreux de leur savoir.
Je prévois rester au Canada et prendre le temps et l’espace pour faire des résidences artistiques dans le but de me donner le temps d’expérimenter et de garder ma pratique vivante.
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